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[Les clés du numérique] : Une journée pour découvrir des solutions connectées pour votre entreprise ! C'est un évènement co-organisé par Silicon Comté, CCI Haute-Saône et Club e-commerce.

Rendez-vous le lundi 6 juin 2016 au Parc des Expositions de Haute-Saône, à Vesoul, de 14h à 20h

Les Clés du Numérique accueilleront une conférence-débat de 20h à 22h sur la question : « Economie du partage, Uberisation qu’allons-nous devenir ? ». Pour éclairer les échanges et apporter leur vision d’acteurs du numérique, les organisateurs ont conviés à Vesoul les personnalités suivantes :

Grégoire Leclercq – Co-fondateur de l’Observatoire sur l’Uberisation, Président de la Fédération des Auto-entrepreneurs
Benjamin Chemla, Dirigeant de Stuart, membre de l'Observatoire de l'Ubérisation
Benoit Bazzochi, Co-fondateur de SmartAngels
Nicolas Ferrary – Directeur France/Belgique de AirBN’B
Outre les intervenants de choix précités, la conférence-débat sera animée par Denis Jacquet, fondateur de Edufactory, Co-fondateur de l’Observatoire sur l’Uberisation 

Evenement repris sur :

http://www.macommune.info/evenement/tournez-les-cles-du-numerique-144485

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2016/06/02/haute-saone-commercants-et-industriels-face-aux-evolutions-technologiques


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  • Date de Publication: 26/05/2016
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Cette étude intitulée Uber : une innovation au service de la croissance résulte des travaux d’Asterès, cabinet de conseil et d’analyse économique, suite à une demande et un financement de l’entreprise Uber France.

L’étude analyse les mutations en cours dans le secteur des VTC, évalue l’impact économique d’Uber en France et propose un cadre réglementaire pour le secteur.

Afin de mener ces travaux, le cabinet Asterès a pu utiliser des données transmises par Uber sur le montant, la fréquence ou encore la localisation des courses réservées sur la plateforme. L’étude a été réalisée suivant la charte éthique édictée par Asterès.

L’application Uber a transfiguré le secteur des véhicules de transports avec chauffeur (VTC) en générant des gains de productivité considérables. En quatre ans, 10 000 emplois de chauffeurs affiliés à la plateforme ont été créés en Ile-de-France.

Une simplification administrative du marché des VTC pourrait permettre de créer plus de 100 000 emplois sur le territoire français. Le cas Uber symbolise l’innovation digitale : en bousculant un marché, une plateforme crée de l’emploi, génère des gains de productivité et invite les institutions à se renouveler.

LE NOUVEAU VISAGE DE LA CROISSANCE

Uber illustre le processus de « destruction créatrice » à l’heure numérique. En alliant plateforme digitale, optimisation organisationnelle et travail indépendant, l’entreprise a rapidement conquis le marché de la réservation VTC. Le modèle Uber génère des gains de productivité rapides et déstabilise les acteurs dominants. La digitalisation d’un marché renouvelle le stock d’emplois : certaines fonctions sont détruites, d’autres créées :

  • La nouvelle offre élargit le marché et concurrence les acteurs en place. Des emplois sont créés chez Uber et les startups concurrentes et devrait à terme être détruits dans les centrales de réservations traditionnelles.
  • La digitalisation d’un marché modifie les habitudes de consommation. La demande de VTC explose et Uber crée indirectement des emplois de chauffeurs indépendants.
  • La plateforme impacte le budget des ménages. Les clients historiques des VTC gagnent en pouvoir d’achat, le dépensent par ailleurs et créent de l’emploi dans d’autres secteurs. Inversement, les dépenses en VTC des nouveaux clients créent un effet d’éviction sur d’autres postes de consommation.

Chaque vague d’innovation déstabilise les acteurs en place et les institutions. Les pouvoirs publics doivent alors limiter les barrières à l’entrée des marchés pour permettre l’arrivée de nouveaux acteurs, l’accélération des gains de productivité et la croissance du PIB. La régulation des marchés en mutation doit être préventive et non réactive et au cas par cas.

UBER : IMPACT ET PERSPECTIVES D’UNE INNOVATION

L’application développée par Uber a fait exploser la demande de VTC et donc l’emploi dans le secteur. En 4 ans en Ile-de-France, l’entreprise a créé directement une soixantaine de postes (préposés principalement au marketing et à la communication) et indirectement 10 000 emplois de chauffeurs indépendants. Le marché français des taxis et des VTC est obstrué par de fortes barrières à l’entrée (licences pour les taxis, formation longue et onéreuse pour les VTC). La France dispose d’1 chauffeur (taxi et VTC) pour 1 000 habitants contre 4 en Angleterre. Au regard des comparaisons internationales, une réglementation adaptée pourrait permettre de créer plus de 100 000 emplois de chauffeurs. L’offre de VTC désenclave certains territoires : chaque jour 44% des courses Uber arrivent ou partent de la banlieue parisienne. La mutualisation des véhicules libère de l’espace urbain et génère des gains de temps pour les passagers. A Londres, les services de VTC sont utilisés majoritairement par les ménages modestes. Le développement d’une offre low cost permettrait ainsi de démocratiser la mobilité. Deux sujets régulièrement évoqués doivent être abordés avec rigueur :

  • Le statut d’auto-entrepreneur n’introduit pas de distorsion de concurrence entre taxis et VTC car les artisans taxis peuvent bénéficier d’un régime similaire (la micro-entreprise). Ce régime est moins favorable fiscalement que celui d’artisan et sert à lancer son activité, non à la faire prospérer.
  • L’essor du marché alimente les recettes publiques via l’activité des chauffeurs. Actuellement, les impôts et charges issues du secteur VTC s’élèvent à environ 150 millions € par an.

PARTICULIERS, VTC, TAXIS : UNIFIER LE MARCHE

L’essor du marché des VTC est suspendu aux décisions de politique publique. La demande est forte, les acteurs prêts à développer l’offre mais la réglementation limite structurellement le marché. Le coût du lancement d’une activité VTC est de 5 000 € minimum en France contre 500 € à Londres, New-York ou Washington. La formation exigée s’étale sur 75 jours à temps plein. La loi impose l’utilisation de véhicules haut-de-gamme (de plus de 4,5 mètres de long et 114 chevaux de puissance). La création des 100 000 emplois potentiels dépend ainsi d’un choc de simplification. Un permis B, une assurance adaptée et des contrôles médicaux et judiciaires devraient suffire pour conduire en sécurité et lancer son activité. Si un contrôle supplémentaire est jugé nécessaire, un examen libre d’accès est préférable à la formation actuelle de 75 jours. Les chauffeurs suivraient a posteriori des formations continues. Hormis des considérations sécuritaires ou environnementales tout type de véhicule doit être autorisé. Les coûts de lancement et de fonctionnement seraient réduits pour les chauffeurs qui verraient leur pouvoir d’achat augmenter. Des offres low cost et moyen-de-gamme pourraient alors apparaitre. Les succès passé d’UberPop (500 000 utilisateurs et 4 000 conducteurs) et présents de Heetch (200 000 utilisateurs et 5 000 conducteurs) ont démontré l’existence d’une demande sur ces segments. La levée des barrières permettra aux conducteurs occasionnels de devenir des chauffeurs VTC low cost et donc de payer leurs charges, taxes et impôts. Le monopole des taxis doit se concentrer sur la maraude physique : lorsqu’un client hèle un taxi, un seul véhicule s’arrête et il n’y a pas de concurrence. La réglementation des prix est dans ce cas nécessaire. En revanche, pour la réservation ou la « maraude électronique » le client compare les offres. Les tarifs des taxis, en concurrence avec les VTC, doivent alors être libres. L’exemple de New York montre que le prix des licences, qui répond à des logiques spéculatives et s’assimile à un placement financier, ne s’en trouvera pas automatiquement diminué. L’essor économique du secteur passe en dernier lieu par la régulation des plateformes numériques. La coopération avec l’administration permettrait de tracer les paiements et de réduire l’économie grise. La vérification des normes encadrant les chauffeurs (casier judiciaire vierge) relèverait de la responsabilité de l’application. La prudence est cependant de mise : une régulation trop poussée pourrait créer des barrières à l’entrée et protéger la position du leader Uber au détriment des chauffeurs et des clients.


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  • Date de Publication: 26/05/2016
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Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement

Combien d'emplois sont menacés par la robotisation? Une étude des économistes Frey et Osborne, largement diffusée fait état d'une forte proportion de l'emploi américain qui serait menacé par la révolution numérique (47%). Dans une étude rendue publique mercredi 19 mai, l'OCDE se veut moins alarmiste. Les experts estiment en moyenne à près de 9% (la France est très proche de cette moyenne) la proportion des "travailleurs à risque élevé de substitution", c'est à dire remplaçables par une machine (plus de 70% des tâches substituables).

Les économistes de l'OCDE ne croient manifestement pas au risque de "chômage technologique", évoqué par Keynes dès 1931 et mis en avant récemment par des experts comme McAfee (2014), qui anticipe une chute de l'emploi global.

Le risque de chômage technologique massif peut être écarté. Bien que le nombre de nouveaux emplois directement créés dans le secteur des TIC ne permette pas forcément de compenser complètement les emplois supprimés par ailleurs, de nouveaux emplois sont susceptibles d'apparaître parallèlement au développement des applications technologiques et à l'expansion d'autres secteurs, dans le sillage de la baisse des coûts et de la hausse des revenus et du patrimoine, même si ces deux facteurs prennent du temps à se matérialiser. En effet, selon certaines estimations, chaque emploi créé par le secteur de la haute technologie entraîne la création d'environ cinq emplois complémentaires.

Pour autant, l'OCDE ne sous-estime pas l'impact de la révolution numérique. Les experts estiment que près de 30% des "travailleurs" devront en France faire face à un changement de la nature de leur travail, une évolution plus ou marquée liée au numérique.

Ces emplois ne présentent pas un risque élevé d'automatisation complète, mais "ils comportent une proportion importante (entre 50% et 70%) de tâches automatisables" souligne l'OCDE. Ces emplois ne disparaîtront pas totalement, mais une large part de ces tâches pourrait transformer radicalement la façon dont ces emplois sont effectués. Ces emplois seront réorganisés en profondeur et les travailleurs devront s'adapter aux changements

Cette proportion d'emplois affectés par le numérique dépasse même les 40% en Italie et en Allemagne, en raison sans doute de la forte présence de l'industrie dans ces pays.


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  • Date de Publication: 02/05/2016
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  • Date de Publication: 02/05/2016
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  • Date de Publication: 25/04/2016
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Airbnb, Menu Next Door, Listminut, Take Eat Easy, Deliveroo… De plus en plus de start-up du Web promettent aux Internautes de générer de nouveaux revenus. Bricoler pour ses voisins ou leur vendre des plats préparés devient possible. Les surfeurs peuvent désormais jouer aux cuisiniers, hôteliers ou jardiniers pour arrondir leurs fins de mois ou carrément gagner leur vie.

Pendant un mois, un journaliste du magazine belge Trends-Tendances s’est plongé dans cette nouvelle économie, dite collaborative. Son défi ? Arriver à vivre de la combinaison des mini-jobs du web pour tenter de percevoir un salaire (brut) de 2.500 €, proche du salaire moyen belge.

Découvrez le résultat de son immersion d’un mois complet dans l’économie collaborative belge au travers d’une expérience multimédia inédite relayée chaque semaine dans Trends-Tendances (du 14 avril au 12 mai), tous les vendredis dans une émission Z-Expert spéciale sur Canal Z et, en continu, sur www.trends.be/uberizeme. Parviendra-t-il à vivre de l’économie collaborative en Belgique ?

Planning des diffusions
Semaine du 11 avril 2016: jouer les cuisiniers grâce à Menu Next Door.
 En continu sur le Web
 Le jeudi 14 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 15 avril sur Canal Z
Semaine du 18 avril 2016: bricoler et jardiner pour ses voisins grâce à ListMinut
 En continu sur le Web
 Le jeudi 21 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 22 avril sur Canal Z
Semaine du 25 avril 2016: transformer sa maison en hôtel grâce à Airbnb
 En continu sur le Web
 Le jeudi 28 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 29 avril sur Canal Z
Semaine du 5 mai 2016: livrer les plats des restos bruxellois par Deliveroo et Take Eat Easy
 En continu sur le Web
 Le jeudi 7 mai dans Trends-Tendances
 Le vendredi 8 mai sur Canal Z dans un « Z-Expert » spécial
12 mai 2016: notre journaliste aura-t-il réussi à vivre de l’économie collaborative ? Au travers d’un dossier complet dans Trends-Tendances, vous découvrirez le vrai visage de cette nouvelle forme d’économie venue du Web, ses atouts, ses défis majeurs et les difficultés qu’elle pose. Grâce à une analyse en profondeur et à cette plongée d’un mois dans l’univers de ces mini-jobs, Trends-Tendances livrera un portrait tranché et passionnant de cette « nouvelle économie » que promeuvent les chantres d’Internet.
Le projet UberizeMe est soutenu par le « Fonds pour le journalisme » en Fédération Wallonie Bruxelles


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Conférence le 10 juin 2016 à Paris

Quand l'ubérisation impose une refonte des formes d'organisation et une réforme du droit

Alors que le rapport sur le développement de l'économie collaborative vient d'être remis le 8 février 2016 au Premier ministre par le député Pascal Terrasse et que le Projet de loi El Khomri visant à modifier le Code du travail prévoit un « droit à la déconnexion » des salariés, la transformation digitale bat son plein et s'étend jusqu'à l'environnement des salariés.

« Anytime, anywhere, any device » (ATAWAD) ? Autonomisation, télétravail, co-working, corpoworking, travail collaboratif… plus qu'un agrégat d'idées innovantes supplémentaires, ce phénomène répond à la fois à une aspiration profonde et de plus en plus affirmée des salariés – notamment ceux des générations X, Y et Z - d'une amélioration de la qualité de vie et à une quête de nouvelles sources d'innovation, et donc de productivité, de la part des entreprises.

Comment décrypter, comprendre et réussir le virage de cette tendance à la flexibilisation du travail ?
Quels sont les fondamentaux dont on ne s'éloignera pas ?
Quelles sont les innovations qu'il ne faut pas voir comme des menaces à l'équilibre organisationnel du travail mais comme un puissant levier de compétitivité pour l'entreprise du futur ?
Comment lutter contre les clichés de soi-disant pré-requis à l'efficacité de l'organisation salariale ?

La conférence « Le Big Bang du Travail Connecté », organisée par L'Opinion à Paris le 10 juin 2016, réunira Directeurs généraux, Directeurs stratégiques, Directeurs Innovation et Directeurs des Ressources Humaines, pour échanger sur ce bouleversement des organisations du travail, en mesurer les enjeux en termes de création de valeur et évaluer quels sont les équipements technologiques, les cadres règlementaires et les structures organisationnelles les plus adaptées pour accompagner cette transition.

Vendredi 10 juin 2016, de 8h45 à 12h45 / Club de l’Etoile, 14 rue Troyon, 75017 Paris


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PROGRAMME

Eric GROUD, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire a le plaisir de vous convier à la Rencontre Innovation RI2 « L’ÉCONOMIE DE DEMAIN EN MODE " UBER " ? »

Mardi 26 avril 2016 à partir de 17h00 à la Cité de l’Objet Connecté, 7 Rue du Bon Puits à Saint-Sylvain-d’Anjou

Dès 2014, Maurice Levy indiquait « tout le monde a peur de se faire ubériser, de se réveiller un matin pour s’apercevoir que son business traditionnel a disparu ». De nouveaux acteurs bousculent l’économie traditionnelle : BlaBlaCar face à la SNCF, Airbnb supplantant ACCOR ou LeBonCoin, première plateforme de recrutement. Le mot valise «ubériser», synonyme de disruption et de digitalisation mais aussi de rapport de force, déstabilise nos modèles établis et n’a pas fini de faire parler de lui. Comment y voir clair ? Quelles conséquences pour notre modèle social, économique et législatif ? Entre méfiance et envie, quelles postures adopter face à cette économie

  • 18h00 Table-ronde : « Ubérisation : enjeux et perspectives » animée par Pierre ROCHOUANE - MEDIAPILOTE
  • Introduction par Grégoire LECLERCQ – OBSERVATOIRE DE L’UBERISATION
  • Avec les témoignages de
    • Frédérique VILLE - ECOLUTIS-iDVROOM
    • Jean-René CAMUS - HÔTEL ANNE D’ANJOU
    • Virgile DELPORTE - TESTAMENTO
  • 20h00 Temps d’échanges convivial

Contact : Mickaël RIVIERE - tél 02 41 20 49 26

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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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