Transports

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  • Date de Publication: 21/03/2016
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Nathalie Chiche est rapporteure de l’étude « Internet : pour une gouvernance ouverte et équitable » du Conseil économique sociale et environnemental, et membre du comité de pilotage de l'Observatoire e l'Ubérisation.

Une nouvelle page s’ouvre cette semaine dans le conflit qui oppose les taxis et les VTC. Une semaine après la manifestation des taxis, les chauffeurs de véhicule de tourisme (VTC) manifesteront ce mercredi 3 février.

Face à ce nouveau conflit qu’on pensait réglé, après la loi Thévenoud interdisant notamment aux VTC d’être repérées par les clients depuis leurs smartphones, le gouvernement a nommé Laurent Grandguillaume comme médiateur, afin de trouver durablement une solution.

Rappelons que la médiation est un mode alternatif – confidentiel et volontaire - de règlements des conflits, encore trop peu utilisée en France au profit des procès. Ce processus consiste à faire appel à un tiers neutre et impartial, le médiateur.

Le fait que le médiateur soit nommé par l’État, indépendamment des qualités démontrées de Laurent Grandguillaume dans le conflit des « poussins » [en 2013-2014], pose le problème de l’impartialité de la médiation en cours.

En effet, il y a trois parties « médiées » - concernées - dans ce conflit :

- Les taxis qui, au départ, ont bénéficié d’une rente, celle des licences accordées gratuitement au compte-gouttes par l’État, leur conférant de fait un monopole. Devenir taxi devenait de plus en plus cher au fur et à mesure des départs à la retraite des anciens qui cédaient leur licence à prix d’or (près de 200 000 euros) ;

- Les VTC, qui répondaient à un vrai besoin des utilisateurs de taxis, face à leur raréfaction. L’avènement du numérique avec les outils comme les smartphones, les applications et la géolocalisation d’une part ; la mise en place de plateformes mettant en relation une offre et une demande, ont laissé le champ à leur expansion qui change définitivement l’économie de services traditionnelle ;

- L’État, qui ne peut empêcher l’innovation sans se soustraire à sa responsabilité dans la réforme des taxis.

Par ailleurs, outre le caractère volontaire des parties, la confidentialité et la neutralité sont des conditions essentielles, avec l’impartialité du médiateur, pour conduire une médiation dans les règles de l’art.

Aussi, il est préjudiciable, pour la suite de la médiation qui oppose taxis et VTC, que le député Laurent Grandguillaume fasse part de son point de vue sur le réseau social Twitter ce week-end à propos du conflit dont il est le médiateur. Et en s’en prenant directement aux plateformes numériques qui, je le cite, « veulent imposer leur monde sans règle à la République, la République sera toujours plus forte ».

Pendant une médiation en cours, le médiateur ne stigmatise jamais une partie contre l’autre, au risque d’être partial. Or, l’État a assurément un rôle déterminant dans ce conflit dont il est partie prenante.

Aussi, il convient de nommer très rapidement un médiateur externe au conflit afin de reprendre une médiation sur ses principes fondateurs : impartialité, confidentialité et neutralité.

La souffrance légitime des taxis et l’incompréhension des VTC qui se voient comme les boucs émissaires d’une économie numérique en marche, sont de la responsabilité de nous tous, à commencer par l’État.


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  • Date de Publication: 18/03/2016
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À quoi ressemblera le travail demain ? Serons-nous tous entrepreneurs nomades ? Le contrat commercial aura-t-il remplacé le contrat de travail et l’intermittence sera-telle devenue la règle ? L’entreprise modulaire et les fabs labs auront-ils eu raison du bureau et de l’usine traditionnels ? Les espaces de co-working et les réseaux professionnels se substitueront-ils au travail en équipe et aux espaces de dialogue social ? Autant de questions qui émanent des bouleversements portés par la révolution technologique et par la numérisation de l’économie. Ceux-ci renouvellent aujourd’hui les termes de la réflexion, déjà engagée, sur les mutations du travail et sur son avenir.

Cécile Jolly et Emmanuelle Prouet réalisent pour France Stratégie une étude intitulée : "L'avenir du travail : quelles redéfinitions de l'emploi, des statuts et des protections ?"

Depuis les années 1980, la mondialisation, la fragmentation des chaînes de valeur, l’externalisation, le changement technologique et la montée du taux d’activité des femmes ont profondément transformé l’emploi et le travail. L’économie s’est tertiarisée, les qualifications se sont polarisées, le salariat s’est précarisé, la poly-activité s’est développée, le travail indépendant a cessé de reculer, le morcellement des parcours s’est accentué (changements de statut, passages plus fréquents par le chômage). Les frontières ont eu tendance à se brouiller : la distinction entre salariés et indépendants est devenue floue, l’entreprise « étendue », les lieux et le temps de travail flexibles.

Les nouvelles vagues de technologie, notamment numérique, et les nouveaux modèles d’affaires nés des plateformes sont susceptibles d’amplifier des phénomènes déjà anciens, voire d’en modifier plus radicalement la nature. L’approfondissement du morcellement des parcours et la montée en puissance des formes d’emploi non salariées ou hybrides peuvent dès lors remettre en cause la protection des actifs (protection juridique, protection salariale, assurances contre les risques) qui dépend encore largement du statut d’emploi et notamment de la norme du salariat en CDI. La nature des réformes à engager en ce sens dépend néanmoins du diagnostic rétrospectif et prospectif que l’on peut porter sur ces mutations.

Or de fortes incertitudes demeurent sur l’ampleur à attendre de la transformation en cours et sur sa capacité disruptive. La désintermédiation, l’élargissement du spectre de l’automatisation/robotisation et la mise en place de modèles d’affaires à une échelle immédiatement mondiale vont-ils avoir un impact plus fort sur le volume et la qualité de l’emploi que les évolutions passées ?

En France, les contrats courts et la précarisation de l’emploi sont ainsi très concentrés sur certaines catégories de travailleurs (jeunes, femmes, peu qualifiés), sur certaines activités particulièrement saisonnières (hôtellerie restauration) ou à fort turn over (services d’aide et de soin, distribution), tandis que l’essor du travail indépendant semble concerner certains métiers (arts et spectacles, designers, graphistes, services aux particuliers, etc.). Ce spectre est-il susceptible de s’élargir ou ces types de contrats et de statut sont-ils consubstantiels à un nombre restreint de professions et de profils ?
Quelle est la part de la conjoncture et des effets de composition démographique et sectorielle dans les évolutions observées ? Plus largement, la transformation en cours de l’économie va-t-elle emporter une domination du droit commercial sur le droit du travail et une extension de l’intermittence des parcours ? Ou bien, la porosité des statuts et des revenus d’activité n’est-elle que le reflet d’une certaine « immaturité » des activités nouvelles dont les formes d’organisation et d’inscription dans le droit et les protections se normaliseront avec le temps ?

Selon le diagnostic posé, les réformes envisagées ne sont pas de même nature.

Soit on considère que c’est une lame de fond à laquelle il ne sera guère possible de résister, et il est dès lors nécessaire de changer radicalement les régulations du travail et les protections sociales associées.

Soit on considère que le changement est réel mais lent et contrasté, et il est possible d’adapter, comme on a su le faire jusqu’à présent, les régulations et les protections existantes. Les questions posées aujourd’hui par les « travailleurs du numérique » rejoignent en effet pour partie des questions plus anciennes et pour certaines partiellement traitées par le législateur. Elles appellent néanmoins des réponses complexes puisqu’il s’agit à la fois d’offrir des protections dans un cadre financier contraint et de réguler sans faire obstacle aux opportunités de développement de l’emploi.

L’ensemble de ces mutations amène à s’interroger sur le devenir du travail et sur ses conséquences sur la protection des actifs.


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Bizz & Buzz 2016 : le Festival du Numérique en Alsace

Bizz & Buzz est LE festival du numérique en Alsace et dans le Grand Est. Le rendez-vous des professionnels pour partager et apprendre à exploiter le numérique dans leur activité. Résolument pratique et concret, B&B sélectionne les sujets les plus chauds du moment et des intervenants qui les maitrisent au quotidien. Une source d'inspiration immédiate pour vos projets présents et à venir ! 

Au programme cette année 40 événements, de l’atelier de quelques places à une journée complète sur la relation client pour 250 chanceux, de la visite d’usine inspirante au cœur de l’activité de fleurons régionaux aux rendez-vous prometteurs au sein de la quasi-totalité des universités et grandes écoles alsaciennes formant la prochaine génération (EM, Epitech ,Université de Strasbourg, ECAM, Ludus, Lycée Cassin…..)

Organisateur : CCI Sud Alsace Mulhouse

Retrouvez nous le 15 mars à 09h à la Maison de l’entrepreneur – Mulhouse

9H : Accueil/café

9H25 : Ouverture, Thiébaut Zeller, Elu CCI et Président de la Maison de l’Entrepreneur – PDG de CETA

9H30 : myAepsilon, entreprise libérée – Franck Vu Hong, CEO, Aepsilon

Franck viendra témoigner de son expérience et des raisons qui l’ont amené à s’orienter vers un mode de management et d’organisation différent.

Vous découvrirez comment cela se matérialise aujourd’hui chez Aepsilon, entreprise IT basée à Sophia-Antipolis.

10H10 : La robotique dans l’entreprise de demain, une opportunité pour tous ?Philippe Bidaud, Directeur Scientifique – ONERA (centre français de la recherche aéronautique, spatiale et de défense)

Philippe positionnera la robotique dans l’entreprise du futur, ses opportunités et gains potentiels. Il parlera également du rôle essentiel de l’homme, facteur clef de réussite dans l’intégration de ces technologies de rupture. Et le tout, avec des vraies questions de fond, des champs d’application, des exemples et projections.

10H50 : Pause/mignardises

11H : Le génération Z révolutionnera votre entreprise. Les laisserez-vous faire ? Pourquoi y avez-vous intérêt ?  Fabienne Arata, Directrice Générale, FuturSkill

Fabienne parlera des nouvelles générations qui arriveront en entreprises demain : leurs attentes, leurs valeurs, leurs codes, leur potentiel et les facteurs clefs de réussite de leur intégration.

11H40 : Au cœur des business models de demain, « l’Uberisation » de l’économie. Grégoire Leclercq, Directeur de la relation client chez EBP et fondateur de l’observatoire de l’Uberisation

Grégoire nous parlera des mutations économiques qui touchent déjà bien des secteurs d’activité (et bientôt tous ?). Il décryptera les enjeux pour les entreprises et les réflexions à mener pour renouveler son business model dans ce contexte mouvant.

12H20 : Les 4 intervenants sur scène face au public, mot de conclusion et dernières questions.


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Libérons l’innovation en France !

Du Jeudi 10 Mars 2016 à 9:00 au Jeudi 10 Mars 2016 à 13:30

Comment créer en France un cadre favorable aux startups, à une innovation agile, débridée et porteuse de projets créateurs d’emplois ? Comment inciter les Français qui épargnent à devenir investisseurs dans l’économie réelle ? Avec l’explosion de l’uberisation de l’économie, pour libérer l’innovation, faut-il aussi « libérer le travail » ?

PROGRAMME

Faut-il « libérer » le travail ?

Nicolas Cohen (AlittleMarket/Etsy France), Grégoire Leclercq (Fédération des auto-entrepreneurs), Pascal Terrasse (Député PS de l’Ardèche), Arthur de Grave (Ouishare)

L’innovation, une affaire d’Etat ?

Eric Carreel (Withings), Stéphane Distinguin (Fabernovel et Cap Digital),  Augustin Landier (Ecole d’Economie de Toulouse), Elisabeth Bargès (Google France)

Se donner les moyens d’entreprendre – le rôle clé des Business Angels

Marie Ekeland (daphni), Agnès Fourcade  (Femmes Business Angels), Benoît Bazzocchi (Smart Angels),  Patrick Robin (Avolta Partners)

Interview spéciale :  Alain Juppé  Par Jean-David Chamboredon (ISAI)


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  • Date de Publication: 21/02/2016
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Le cabinet Elia Consulting accompagne ses clients dans l’innovation et la transformation de leur business model, leurs nouvelles stratégies, leurs nouvelles expériences clients et leurs nouvelles manières de collaborer. il a lancé une étude sur "Les Français et l'Ubérisation".

Premier enseignement : 77% des Français se disent aujourd’hui capables de donner un avis sur le sujet. 83 % associent ce terme à des offres plus compétitives. Une réponse ni tout à fait positive, ni tout à fait négative, directement suivie par une autre qui laisse peu de doutes sur le sentiment des Français à l’égard de ces nouvelles offres : pour 80% d’entre eux, l’ubérisation est en effet synonyme d’offres mieux adaptées aux attentes des consommateurs.

Si les acteurs de la nouvelle économie sont plus que jamais orientés consommateurs, les Français n’en pensent pas moins que ces nouvelles entreprises engendrent également des emplois plus précaires (pensent 70% des Français) et la destruction de secteurs professionnels (selon 66% des sondés).

Questionnés sur les secteurs impactés par le phénomène, les Français pensent que les trois secteurs les plus concernés sont

  • le transport (81%)
  • l’hôtellerie (57%)
  • la distribution (42%)

La justice arrive en fin (pour 7% des Français) alors qu'elle subit pourtant elle aussi sa petite révolution.

Pour ou contre, tout est une question de casquette

En tant que consommateurs, près de 2 Français sur 3 considèrent que « l’ubérisation est une bonne chose » (64%). Les moins de 35 ans (73%), les demandeurs d’emplois (73%) et les Franciliens (74%) y sont les plus favorables. Mais lorsque les Français sont interrogés en tant que travailleurs, seuls 52% d’entre eux voient alors l’ubérisation comme « une bonne chose ». Ceux qui la considèrent négativement sont particulièrement représentés parmi les plus de 50 ans (61%) et la fonction publique (57%).

Signe de ce dédoublement de perception, près d’un Français sur 5 (17%) considère à la fois : l’ubérisation comme positive si on le questionne en tant que consommateur, l’ubérisation comme nuisible si on l’interroge en tant que professionnel.


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1er février 2016, Denis JACQUET, Co-fondateur de l'observatoire est l'invité du CJD Lorraine

L’entreprise est en mutation constante, notamment avec les usages numériques omniprésents quotidiennement. Toutes les activités sont exposées, de près ou de loin, aux évolutions digitales et par les économies dites nouvelles. Challenger sa boite est une obligation pour tout entrepreneur qui souhaite assurer sa croissance ou tout simplement sa survie. Es-tu prêt à découvrir ces nouvelles opportunités et à en faire bénéficier ton entreprise ?

Intervention de Denis JACQUET, Co-fondateur du site www.uberisation.org.
Militant de l'entrepreneuriat, Denis Jacquet a co-fondé cet observatoire dans le but de faire des propositions pour mieux relever les enjeux de demain, en matière sociale, fiscale, juridique et économique.
Il abordera lors de son intervention les points suivants :

Réinventer notre modèle social en tenant compte de l'évolution des cotisations.
Reconstruire les bases d'un dialogue social avec ces nouveaux intermédiaires.
Revoir le fonctionnement des règles fiscales pour les adapter à ces nouvelles activités.
Revoir notre droit du travail en élargissant les possibilités de collaboration sans risque de requalification.
Aider les entreprises à réfléchir à la transition depuis les modèles passés vers des systèmes plus collaboratifs.  

Suivi d'une table ronde avec :

Richard THIRIET, Président du CJD National. 
En s’emparant des évolutions sociales, sociétales et économiques nées de l’avènement du digital en matière d’organisation des entreprises, moins pyramidales et plus collaboratives, Richard Thiriet mettra en avant ce qu'affirme le CJD France: le numérique est un outil sans commune mesure pour mettre l’économie au service de l’homme .

Christophe PRAUD, Fondateur de Maven. 
Christophe interviendra sur le sujet de la désintermédiation et se chargera également d'interpeller les JD sur les propos tenus par nos intervenants. La désintermédiation est un phénomène économique et commercial qui se traduit par la réduction ou la suppression des intermédiaires dans un circuit de distribution.

Fabien MICHEL, Fondateur de PrêtUp. 
Doté d'une solide expérience dans l'univers de la banque et de la finance alternative, Fabien MICHEL à fondé PrêtUp et a amené un vent nouveau sur le fonctionnement de l'économie. PrêtUp est une plateforme de financement participatif, à destination des TPE-PME, mettant en relation des entreprises en recherche de financement et des investisseurs particuliers souhaitant soutenir des entreprises en développement.

Sébastien MARC'HIC, Direction Développement Epargne groupe Humanis. 
Sébastien Marc'hic est expert de l'épargne collective dans les entreprises et de tout ce qui peut permettre d'optimiser les politiques de rémunération (ex : Compte Epargne Temps - Loi MACRON).


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Lors d’une conférence de presse, le Medef a présenté les fruits d’une étude intitulée « Numérique et nouvelles activités », lancée en septembre dernier à la demande de Pierre Gattaz, président du Medef, et menée par trois vice-présidents du Medef - Alexandre Saubot, Geoffroy Roux de Bézieux et Thibault Lanxade.

Le Medef est convaincu qu’il faut tout faire pour favoriser la nouvelle économie et les nouvelles formes d'activité qu’elle engendre : elles sont des opportunités pour nos entreprises et répondent à une demande des citoyens. Il est cependant indispensable de veiller à ce que les règles trop rigides auxquelles sont soumis les acteurs économique existants ne les empêchent de s’adapter aux bouleversements en cours.
 
Le Medef formule donc 15 propositions autour de 4 grands axes :

  • Rééquilibrer l’asymétrie de concurrence fiscale : non pas en accroissant la pression fiscale sur les nouveaux entrants mais en diminuant celle qui pèse sur les acteurs existants et en assurant leur financement ;
  • Mieux financer les nouveaux acteurs et les plateformes d’activité : il est très important de favoriser l’émergence d’acteurs qui peuvent devenir des leaders mondiaux dans leur secteur très rapidement ;
  • Sécuriser et accompagner les nouvelles formes d’activité, notamment en agissant sur le risque de requalification ;
  • Enfin, et surtout, rendre les entreprises « traditionnelles » plus agiles en leur permettant de s’adapter plus simplement. A ce titre, le Medef attend beaucoup du projet de loi de Mme El Khomri.

Ce travail s’inscrit dans le cadre des actions du Medef en faveur de l'entrepreneuriat et de la transformation numérique des entreprises françaises, de toutes tailles et de tous secteurs. Le Medef a déjà organisé trois délégations de chefs d’entreprise au CES de Las Vegas et dans la Silicon Valley et y a dédié une commission (« transformation numérique ») très active. Il lancera également la deuxième édition de l’Université du numérique les 16 et 17 mars 2016.


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Le Mercredi 17 février 2016 de 14h à 18h se tient à l’Assemblée nationale un colloque intitulé « Faire des nouvelles formes d’emploi une opportunité pour l’avenir ». Il est organisé par la Fédération des Entreprises de Portage Salarial.

Avec près de 90% de formes d’emplois salariées et un regain pour les nouvelles formes de travail indépendantes, stimulé par le statut de l’autoentrepreneur et son million de travailleurs de la nouvelle économie, le marché du travail est en pleine révolution. A la fois une réponse au chômage de masse et au sous-emploi, un formidable outil de lutte contre le travail au noir et de création de richesses, les formes alternatives d’emploi représentent un marché de près de 2,8 millions de travailleurs en France, entre portage salarial, temps partagé, coopératives et autoentrepreneuriat notamment.

  • Quels enjeux pour ces nouvelles formes d’activité ?
  • Quel impact sur l’égalité, l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi ?
  • Quelle mobilité et quelles passerelles entre ces différentes formes d’emploi ?
  • Comment les développer ?
  • Quels métiers et secteurs porteurs ?
  • Quels sont les freins à leur développement ?
  • Quels modèles de travail pour demain ?
  • Quels sont les risques et les opportunités ?
  • Quel socle de droits attachés à la personne et transférables d’un statut à l’autre ?
  • Quelle protection des travailleurs « ubérisés » ?
  • Quelles formations et quels dispositifs d’accompagnement ?
  • Comment améliorer les politiques publiques pour créer de l’emploi et de la croissance ?
  • Y a-t-il urgence à agir ?

Des parlementaires, des économistes, des universitaires, des acteurs de terrain français et européens, des décideurs publics et les partenaires sociaux répondront à ces questions de plus en plus pressantes. Des témoignages de dirigeants d’entreprises enrichiront les débats. 

Grégoire Leclercq participera à la seconde table ronde « Quel emploi pour demain ? »

Quels modèles de travail pour demain ? Quels sont les risques et les opportunités ? Quel socle de droits attachés à la personne et transférables d’un statut à l’autre ? Quelle protection des travailleurs « ubérisés » ? Quelles formations et quels dispositifs d’accompagnement ? Comment améliorer les politiques publiques pour créer de l’emploi et de la croissance ? Y a-t-il urgence ? 


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  • Date de Publication: 12/02/2016
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D’après le sondage OpinionWay mené pour Capgemini Consulting, les Français sont prêts à partager leurs données personnelles pour obtenir des services de meilleure qualité. Sondage réalisé par OpinionWay pour Capgemini Consulting auprès d’un échantillon de 1014 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont été administrées par questionnaire autoadministré en ligne le 21 et 22 octobre 2015.

Capgemini Consulting, la marque de conseil en stratégie et transformation du groupe Capgemini, dévoile une étude portant sur « les Français et l’ubérisation de l’économie » visant à

  • décrypter l’opinion des Français sur les nouveaux acteurs de l’économie numérique
  • comprendre leurs attentes en matière de services collaboratifs.

A retenir :

  • Un Français sur cinq (20%) a déjà utilisé un service issu de la nouvelle économie collaborative, lié par exemple au transport de personnes (taxi, co-voiturage) ou à l’hébergement
  • 15% des personnes interrogées comptent faire appel à l’un de ces services prochainement
  • la génération des 18/24 ans se trouve la plus impliquée dans ce phénomène d’adoption de masse, qu’il s’agisse d’offrir ou bien de consommer ces nouveaux services
  • 21% d’entre eux ont déjà proposé du covoiturage ou offert leur appartement à une location ponctuelle
  • 43% de cette tranche d’âge les utilisent déjà ou comptent les utiliser prochainement.

Le premier facteur qui explique cette courbe d’adoption globalement ascendante, c’est la confiance désormais accordée par 70% des Français aux services d’e-commerce et aux vendeurs tiers référencés sur ces sites qu’ils côtoient et utilisent depuis maintenant une bonne dizaine d’années.

Ensuite, ce sont le prix (en pole position avec 65% des suffrages) et la qualité des services proposés (citée par 44% des Français) qui font pencher la balance en leur faveur.

L’on constate par ailleurs que le recours à des services « ubérisés » s’explique aussi par la dégradation de l’offre des entreprises traditionnelles, dont 24% des 18-24 ans se disent mécontents.

D’ailleurs, une personne sur cinq ( 20%) estime que ces nouveaux services, innovants, pratiques et le plus souvent gratuits, menacent l’existence même de leurs concurrents traditionnels, qui semblent, par contraste en perte de vitesse…

Mais le constat va encore plus loin. Au-dela de l’usage personnel qu’ils peuvent faire de ces outils, les Français sont désormais enclins, pour plus de la moitié d’entre eux (55%), à partager leurs données personnelles si, à la clé, ils sont certains de bénéficier d’un service plus intéressant en termes de tarif (74%), de qualité (64%) et de personnalisation (59%).

Pour Arnaud Bouchard, Senior Vice President en charge de l’entité Marketing & Sales chez Capgemini Consulting : « Via ce sondage, les Français expriment très clairement une exigence de qualité ainsi, que le souhait d’accéder à des services innovants, renouvelés. Nous observons peut-être ici le passage d’une société de la possession à une société qui fait la part belle à l’économie collaborative, au sein de laquelle la co-création de nouveaux services ou produits avec les entreprises deviendrait monnaie courante ». 


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  • Date de Publication: 12/02/2016
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En quelques années, l'économie collaborative est devenue incontournable dans notre quotidien, notre économie, nos modèles économiques.

La question se pose : comment l'aider à se développer sans en faire une zone de non droit ?

Le député Pascal Terrasse (PS) tente de répondre à cette épineuse question dans un rapport remis le 08 février à Manuel Valls.

Denis Jacquet, co-fondateur de l’Observatoire de l’Uberisation tente de répodre à ces questions pour Ecorama :

  • Les outils qu'il propose sont-ils pertinents ?
  • A force de trop vouloir réglementer ne risque-t-on pas de tuer cette nouvelle économie ?
  • Doit-on essayer de réguler ou au contraire lacher la bride ?
  • Quelles perspectives pour le futur de notre économie traditionnelle ?

 


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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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