Restauration

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Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement

Combien d'emplois sont menacés par la robotisation? Une étude des économistes Frey et Osborne, largement diffusée fait état d'une forte proportion de l'emploi américain qui serait menacé par la révolution numérique (47%). Dans une étude rendue publique mercredi 19 mai, l'OCDE se veut moins alarmiste. Les experts estiment en moyenne à près de 9% (la France est très proche de cette moyenne) la proportion des "travailleurs à risque élevé de substitution", c'est à dire remplaçables par une machine (plus de 70% des tâches substituables).

Les économistes de l'OCDE ne croient manifestement pas au risque de "chômage technologique", évoqué par Keynes dès 1931 et mis en avant récemment par des experts comme McAfee (2014), qui anticipe une chute de l'emploi global.

Le risque de chômage technologique massif peut être écarté. Bien que le nombre de nouveaux emplois directement créés dans le secteur des TIC ne permette pas forcément de compenser complètement les emplois supprimés par ailleurs, de nouveaux emplois sont susceptibles d'apparaître parallèlement au développement des applications technologiques et à l'expansion d'autres secteurs, dans le sillage de la baisse des coûts et de la hausse des revenus et du patrimoine, même si ces deux facteurs prennent du temps à se matérialiser. En effet, selon certaines estimations, chaque emploi créé par le secteur de la haute technologie entraîne la création d'environ cinq emplois complémentaires.

Pour autant, l'OCDE ne sous-estime pas l'impact de la révolution numérique. Les experts estiment que près de 30% des "travailleurs" devront en France faire face à un changement de la nature de leur travail, une évolution plus ou marquée liée au numérique.

Ces emplois ne présentent pas un risque élevé d'automatisation complète, mais "ils comportent une proportion importante (entre 50% et 70%) de tâches automatisables" souligne l'OCDE. Ces emplois ne disparaîtront pas totalement, mais une large part de ces tâches pourrait transformer radicalement la façon dont ces emplois sont effectués. Ces emplois seront réorganisés en profondeur et les travailleurs devront s'adapter aux changements

Cette proportion d'emplois affectés par le numérique dépasse même les 40% en Italie et en Allemagne, en raison sans doute de la forte présence de l'industrie dans ces pays.


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  • Date de Publication: 02/05/2016
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  • Date de Publication: 25/04/2016
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Airbnb, Menu Next Door, Listminut, Take Eat Easy, Deliveroo… De plus en plus de start-up du Web promettent aux Internautes de générer de nouveaux revenus. Bricoler pour ses voisins ou leur vendre des plats préparés devient possible. Les surfeurs peuvent désormais jouer aux cuisiniers, hôteliers ou jardiniers pour arrondir leurs fins de mois ou carrément gagner leur vie.

Pendant un mois, un journaliste du magazine belge Trends-Tendances s’est plongé dans cette nouvelle économie, dite collaborative. Son défi ? Arriver à vivre de la combinaison des mini-jobs du web pour tenter de percevoir un salaire (brut) de 2.500 €, proche du salaire moyen belge.

Découvrez le résultat de son immersion d’un mois complet dans l’économie collaborative belge au travers d’une expérience multimédia inédite relayée chaque semaine dans Trends-Tendances (du 14 avril au 12 mai), tous les vendredis dans une émission Z-Expert spéciale sur Canal Z et, en continu, sur www.trends.be/uberizeme. Parviendra-t-il à vivre de l’économie collaborative en Belgique ?

Planning des diffusions
Semaine du 11 avril 2016: jouer les cuisiniers grâce à Menu Next Door.
 En continu sur le Web
 Le jeudi 14 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 15 avril sur Canal Z
Semaine du 18 avril 2016: bricoler et jardiner pour ses voisins grâce à ListMinut
 En continu sur le Web
 Le jeudi 21 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 22 avril sur Canal Z
Semaine du 25 avril 2016: transformer sa maison en hôtel grâce à Airbnb
 En continu sur le Web
 Le jeudi 28 avril dans Trends-Tendances
 Le vendredi 29 avril sur Canal Z
Semaine du 5 mai 2016: livrer les plats des restos bruxellois par Deliveroo et Take Eat Easy
 En continu sur le Web
 Le jeudi 7 mai dans Trends-Tendances
 Le vendredi 8 mai sur Canal Z dans un « Z-Expert » spécial
12 mai 2016: notre journaliste aura-t-il réussi à vivre de l’économie collaborative ? Au travers d’un dossier complet dans Trends-Tendances, vous découvrirez le vrai visage de cette nouvelle forme d’économie venue du Web, ses atouts, ses défis majeurs et les difficultés qu’elle pose. Grâce à une analyse en profondeur et à cette plongée d’un mois dans l’univers de ces mini-jobs, Trends-Tendances livrera un portrait tranché et passionnant de cette « nouvelle économie » que promeuvent les chantres d’Internet.
Le projet UberizeMe est soutenu par le « Fonds pour le journalisme » en Fédération Wallonie Bruxelles


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Conférence le 10 juin 2016 à Paris

Quand l'ubérisation impose une refonte des formes d'organisation et une réforme du droit

Alors que le rapport sur le développement de l'économie collaborative vient d'être remis le 8 février 2016 au Premier ministre par le député Pascal Terrasse et que le Projet de loi El Khomri visant à modifier le Code du travail prévoit un « droit à la déconnexion » des salariés, la transformation digitale bat son plein et s'étend jusqu'à l'environnement des salariés.

« Anytime, anywhere, any device » (ATAWAD) ? Autonomisation, télétravail, co-working, corpoworking, travail collaboratif… plus qu'un agrégat d'idées innovantes supplémentaires, ce phénomène répond à la fois à une aspiration profonde et de plus en plus affirmée des salariés – notamment ceux des générations X, Y et Z - d'une amélioration de la qualité de vie et à une quête de nouvelles sources d'innovation, et donc de productivité, de la part des entreprises.

Comment décrypter, comprendre et réussir le virage de cette tendance à la flexibilisation du travail ?
Quels sont les fondamentaux dont on ne s'éloignera pas ?
Quelles sont les innovations qu'il ne faut pas voir comme des menaces à l'équilibre organisationnel du travail mais comme un puissant levier de compétitivité pour l'entreprise du futur ?
Comment lutter contre les clichés de soi-disant pré-requis à l'efficacité de l'organisation salariale ?

La conférence « Le Big Bang du Travail Connecté », organisée par L'Opinion à Paris le 10 juin 2016, réunira Directeurs généraux, Directeurs stratégiques, Directeurs Innovation et Directeurs des Ressources Humaines, pour échanger sur ce bouleversement des organisations du travail, en mesurer les enjeux en termes de création de valeur et évaluer quels sont les équipements technologiques, les cadres règlementaires et les structures organisationnelles les plus adaptées pour accompagner cette transition.

Vendredi 10 juin 2016, de 8h45 à 12h45 / Club de l’Etoile, 14 rue Troyon, 75017 Paris


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PROGRAMME

Eric GROUD, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire a le plaisir de vous convier à la Rencontre Innovation RI2 « L’ÉCONOMIE DE DEMAIN EN MODE " UBER " ? »

Mardi 26 avril 2016 à partir de 17h00 à la Cité de l’Objet Connecté, 7 Rue du Bon Puits à Saint-Sylvain-d’Anjou

Dès 2014, Maurice Levy indiquait « tout le monde a peur de se faire ubériser, de se réveiller un matin pour s’apercevoir que son business traditionnel a disparu ». De nouveaux acteurs bousculent l’économie traditionnelle : BlaBlaCar face à la SNCF, Airbnb supplantant ACCOR ou LeBonCoin, première plateforme de recrutement. Le mot valise «ubériser», synonyme de disruption et de digitalisation mais aussi de rapport de force, déstabilise nos modèles établis et n’a pas fini de faire parler de lui. Comment y voir clair ? Quelles conséquences pour notre modèle social, économique et législatif ? Entre méfiance et envie, quelles postures adopter face à cette économie

  • 18h00 Table-ronde : « Ubérisation : enjeux et perspectives » animée par Pierre ROCHOUANE - MEDIAPILOTE
  • Introduction par Grégoire LECLERCQ – OBSERVATOIRE DE L’UBERISATION
  • Avec les témoignages de
    • Frédérique VILLE - ECOLUTIS-iDVROOM
    • Jean-René CAMUS - HÔTEL ANNE D’ANJOU
    • Virgile DELPORTE - TESTAMENTO
  • 20h00 Temps d’échanges convivial

Contact : Mickaël RIVIERE - tél 02 41 20 49 26

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  • Date de Publication: 18/03/2016
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À quoi ressemblera le travail demain ? Serons-nous tous entrepreneurs nomades ? Le contrat commercial aura-t-il remplacé le contrat de travail et l’intermittence sera-telle devenue la règle ? L’entreprise modulaire et les fabs labs auront-ils eu raison du bureau et de l’usine traditionnels ? Les espaces de co-working et les réseaux professionnels se substitueront-ils au travail en équipe et aux espaces de dialogue social ? Autant de questions qui émanent des bouleversements portés par la révolution technologique et par la numérisation de l’économie. Ceux-ci renouvellent aujourd’hui les termes de la réflexion, déjà engagée, sur les mutations du travail et sur son avenir.

Cécile Jolly et Emmanuelle Prouet réalisent pour France Stratégie une étude intitulée : "L'avenir du travail : quelles redéfinitions de l'emploi, des statuts et des protections ?"

Depuis les années 1980, la mondialisation, la fragmentation des chaînes de valeur, l’externalisation, le changement technologique et la montée du taux d’activité des femmes ont profondément transformé l’emploi et le travail. L’économie s’est tertiarisée, les qualifications se sont polarisées, le salariat s’est précarisé, la poly-activité s’est développée, le travail indépendant a cessé de reculer, le morcellement des parcours s’est accentué (changements de statut, passages plus fréquents par le chômage). Les frontières ont eu tendance à se brouiller : la distinction entre salariés et indépendants est devenue floue, l’entreprise « étendue », les lieux et le temps de travail flexibles.

Les nouvelles vagues de technologie, notamment numérique, et les nouveaux modèles d’affaires nés des plateformes sont susceptibles d’amplifier des phénomènes déjà anciens, voire d’en modifier plus radicalement la nature. L’approfondissement du morcellement des parcours et la montée en puissance des formes d’emploi non salariées ou hybrides peuvent dès lors remettre en cause la protection des actifs (protection juridique, protection salariale, assurances contre les risques) qui dépend encore largement du statut d’emploi et notamment de la norme du salariat en CDI. La nature des réformes à engager en ce sens dépend néanmoins du diagnostic rétrospectif et prospectif que l’on peut porter sur ces mutations.

Or de fortes incertitudes demeurent sur l’ampleur à attendre de la transformation en cours et sur sa capacité disruptive. La désintermédiation, l’élargissement du spectre de l’automatisation/robotisation et la mise en place de modèles d’affaires à une échelle immédiatement mondiale vont-ils avoir un impact plus fort sur le volume et la qualité de l’emploi que les évolutions passées ?

En France, les contrats courts et la précarisation de l’emploi sont ainsi très concentrés sur certaines catégories de travailleurs (jeunes, femmes, peu qualifiés), sur certaines activités particulièrement saisonnières (hôtellerie restauration) ou à fort turn over (services d’aide et de soin, distribution), tandis que l’essor du travail indépendant semble concerner certains métiers (arts et spectacles, designers, graphistes, services aux particuliers, etc.). Ce spectre est-il susceptible de s’élargir ou ces types de contrats et de statut sont-ils consubstantiels à un nombre restreint de professions et de profils ?
Quelle est la part de la conjoncture et des effets de composition démographique et sectorielle dans les évolutions observées ? Plus largement, la transformation en cours de l’économie va-t-elle emporter une domination du droit commercial sur le droit du travail et une extension de l’intermittence des parcours ? Ou bien, la porosité des statuts et des revenus d’activité n’est-elle que le reflet d’une certaine « immaturité » des activités nouvelles dont les formes d’organisation et d’inscription dans le droit et les protections se normaliseront avec le temps ?

Selon le diagnostic posé, les réformes envisagées ne sont pas de même nature.

Soit on considère que c’est une lame de fond à laquelle il ne sera guère possible de résister, et il est dès lors nécessaire de changer radicalement les régulations du travail et les protections sociales associées.

Soit on considère que le changement est réel mais lent et contrasté, et il est possible d’adapter, comme on a su le faire jusqu’à présent, les régulations et les protections existantes. Les questions posées aujourd’hui par les « travailleurs du numérique » rejoignent en effet pour partie des questions plus anciennes et pour certaines partiellement traitées par le législateur. Elles appellent néanmoins des réponses complexes puisqu’il s’agit à la fois d’offrir des protections dans un cadre financier contraint et de réguler sans faire obstacle aux opportunités de développement de l’emploi.

L’ensemble de ces mutations amène à s’interroger sur le devenir du travail et sur ses conséquences sur la protection des actifs.


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Bizz & Buzz 2016 : le Festival du Numérique en Alsace

Bizz & Buzz est LE festival du numérique en Alsace et dans le Grand Est. Le rendez-vous des professionnels pour partager et apprendre à exploiter le numérique dans leur activité. Résolument pratique et concret, B&B sélectionne les sujets les plus chauds du moment et des intervenants qui les maitrisent au quotidien. Une source d'inspiration immédiate pour vos projets présents et à venir ! 

Au programme cette année 40 événements, de l’atelier de quelques places à une journée complète sur la relation client pour 250 chanceux, de la visite d’usine inspirante au cœur de l’activité de fleurons régionaux aux rendez-vous prometteurs au sein de la quasi-totalité des universités et grandes écoles alsaciennes formant la prochaine génération (EM, Epitech ,Université de Strasbourg, ECAM, Ludus, Lycée Cassin…..)

Organisateur : CCI Sud Alsace Mulhouse

Retrouvez nous le 15 mars à 09h à la Maison de l’entrepreneur – Mulhouse

9H : Accueil/café

9H25 : Ouverture, Thiébaut Zeller, Elu CCI et Président de la Maison de l’Entrepreneur – PDG de CETA

9H30 : myAepsilon, entreprise libérée – Franck Vu Hong, CEO, Aepsilon

Franck viendra témoigner de son expérience et des raisons qui l’ont amené à s’orienter vers un mode de management et d’organisation différent.

Vous découvrirez comment cela se matérialise aujourd’hui chez Aepsilon, entreprise IT basée à Sophia-Antipolis.

10H10 : La robotique dans l’entreprise de demain, une opportunité pour tous ?Philippe Bidaud, Directeur Scientifique – ONERA (centre français de la recherche aéronautique, spatiale et de défense)

Philippe positionnera la robotique dans l’entreprise du futur, ses opportunités et gains potentiels. Il parlera également du rôle essentiel de l’homme, facteur clef de réussite dans l’intégration de ces technologies de rupture. Et le tout, avec des vraies questions de fond, des champs d’application, des exemples et projections.

10H50 : Pause/mignardises

11H : Le génération Z révolutionnera votre entreprise. Les laisserez-vous faire ? Pourquoi y avez-vous intérêt ?  Fabienne Arata, Directrice Générale, FuturSkill

Fabienne parlera des nouvelles générations qui arriveront en entreprises demain : leurs attentes, leurs valeurs, leurs codes, leur potentiel et les facteurs clefs de réussite de leur intégration.

11H40 : Au cœur des business models de demain, « l’Uberisation » de l’économie. Grégoire Leclercq, Directeur de la relation client chez EBP et fondateur de l’observatoire de l’Uberisation

Grégoire nous parlera des mutations économiques qui touchent déjà bien des secteurs d’activité (et bientôt tous ?). Il décryptera les enjeux pour les entreprises et les réflexions à mener pour renouveler son business model dans ce contexte mouvant.

12H20 : Les 4 intervenants sur scène face au public, mot de conclusion et dernières questions.


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Libérons l’innovation en France !

Du Jeudi 10 Mars 2016 à 9:00 au Jeudi 10 Mars 2016 à 13:30

Comment créer en France un cadre favorable aux startups, à une innovation agile, débridée et porteuse de projets créateurs d’emplois ? Comment inciter les Français qui épargnent à devenir investisseurs dans l’économie réelle ? Avec l’explosion de l’uberisation de l’économie, pour libérer l’innovation, faut-il aussi « libérer le travail » ?

PROGRAMME

Faut-il « libérer » le travail ?

Nicolas Cohen (AlittleMarket/Etsy France), Grégoire Leclercq (Fédération des auto-entrepreneurs), Pascal Terrasse (Député PS de l’Ardèche), Arthur de Grave (Ouishare)

L’innovation, une affaire d’Etat ?

Eric Carreel (Withings), Stéphane Distinguin (Fabernovel et Cap Digital),  Augustin Landier (Ecole d’Economie de Toulouse), Elisabeth Bargès (Google France)

Se donner les moyens d’entreprendre – le rôle clé des Business Angels

Marie Ekeland (daphni), Agnès Fourcade  (Femmes Business Angels), Benoît Bazzocchi (Smart Angels),  Patrick Robin (Avolta Partners)

Interview spéciale :  Alain Juppé  Par Jean-David Chamboredon (ISAI)


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  • Date de Publication: 21/02/2016
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Le cabinet Elia Consulting accompagne ses clients dans l’innovation et la transformation de leur business model, leurs nouvelles stratégies, leurs nouvelles expériences clients et leurs nouvelles manières de collaborer. il a lancé une étude sur "Les Français et l'Ubérisation".

Premier enseignement : 77% des Français se disent aujourd’hui capables de donner un avis sur le sujet. 83 % associent ce terme à des offres plus compétitives. Une réponse ni tout à fait positive, ni tout à fait négative, directement suivie par une autre qui laisse peu de doutes sur le sentiment des Français à l’égard de ces nouvelles offres : pour 80% d’entre eux, l’ubérisation est en effet synonyme d’offres mieux adaptées aux attentes des consommateurs.

Si les acteurs de la nouvelle économie sont plus que jamais orientés consommateurs, les Français n’en pensent pas moins que ces nouvelles entreprises engendrent également des emplois plus précaires (pensent 70% des Français) et la destruction de secteurs professionnels (selon 66% des sondés).

Questionnés sur les secteurs impactés par le phénomène, les Français pensent que les trois secteurs les plus concernés sont

  • le transport (81%)
  • l’hôtellerie (57%)
  • la distribution (42%)

La justice arrive en fin (pour 7% des Français) alors qu'elle subit pourtant elle aussi sa petite révolution.

Pour ou contre, tout est une question de casquette

En tant que consommateurs, près de 2 Français sur 3 considèrent que « l’ubérisation est une bonne chose » (64%). Les moins de 35 ans (73%), les demandeurs d’emplois (73%) et les Franciliens (74%) y sont les plus favorables. Mais lorsque les Français sont interrogés en tant que travailleurs, seuls 52% d’entre eux voient alors l’ubérisation comme « une bonne chose ». Ceux qui la considèrent négativement sont particulièrement représentés parmi les plus de 50 ans (61%) et la fonction publique (57%).

Signe de ce dédoublement de perception, près d’un Français sur 5 (17%) considère à la fois : l’ubérisation comme positive si on le questionne en tant que consommateur, l’ubérisation comme nuisible si on l’interroge en tant que professionnel.


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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