Baromètre de l'Economie Collaborative en France

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Description

À la traîne en 2016, les grandes villes ont rattrapé leur retard en matière de consommation collaborative. C’est ce que révèle l’Indice urbain du partage de 2017, réalisé par le cabinet d’études économiques et de conseil Asterès. Indice qui pourrait tout aisni bien s'appeler Baromètre de l'Economie Collaborative.

5 catégories sont mesurées

En tête de l'indice urbain du partage, on retrouve Bordeaux pour la deuxième année. Le développement de cette économie du partage dans les agglomérations françaises a été mesuré par l’équipe du cabinet d'études économiques Asterès : les statistiques des principales plateformes d'échange entre particuliers sont désormais connues dans les 30 premières villes de France. 
  
Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories :

  • la vente de biens entre particuliers
  • les services entre particuliers
  • le partage de logement
  • le covoiturage
  • la location d’objets entre particuliers.

L'auteur de l’étude a rapporté à la population le nombre d'annonces sur les sites suivants :

  • LeBonCoin pour la vente 
  • Airbnb et LeBonCoin pour la location de logement 
  • Blablacar pour le covoiturage 
  • Allovoisins, Stootie et LeBonCoin pour les services 
  • Zilok, Ouicar et e-Loue pour la location d’objets et de véhicules

Bordeaux arrive en tête

Résultat : pour la deuxième année, la ville de Bordeaux arrive en tête de l’indice urbain du partage. Comme en 2016, Lille occupe la deuxième place du classement.

Paris et Lyon tiennent la 3e et la 4e place, en forte progression vs 2016, qui s’explique principalement par le développement de nouvelles plateformes de location d’objets entre particuliers, marché sur lequel les grandes villes sont très bien placées.

Quelques enseignements

  • L'utilisation des plateformes dépend fortement des situations géographiques et des besoins locaux qui en découlent (en matière touristique notamment)
  • Le succès des plateformes d’hébergement dans ces villes s’explique également par des prix élevés de l’immobilier.
  • L’utilisation de plateformes de covoiturage et de vente d’objets liée à des besoins locaux
  • Le bon développement de la vente d’objets entre particuliers est corrélé à la faiblesse des revenus. Amiens occupe la première place de cette catégorie, suivie de Reims et Tours. 

Pour comprendre l’évolution de ces nouvelles pratiques, cet indice de la consommation collaborative sera recalculé chaque année par le cabinet Asterès. Ce dernier espère à l'avenir pouvoir affiner ses statistiques en y incluant les petites villes.


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