Travail indépendant

Vous êtes ici

Description

EY publie les résultats de son étude sur la « Gig Economy », ou « économie des petits boulots ». Cette étude s’appuie sur 2 sondages menés auprès de 214 organisations et plus de 1 000 travailleurs indépendants pour examiner les tendances principales de cette dynamique aux Etats-Unis.

La « Gig economy » repose sur des contrats de courtes durées entre l’entreprise et des travailleurs indépendants. L’étude EY révèle que ce phénomène en expansion est porté à la fois par un choix stratégique des entreprises et une volonté personnelle de la plupart des travailleurs concernés.

Le recours aux travailleurs indépendants a augmenté

Le recours aux travailleurs indépendants dans les grandes entreprises a augmenté de 49% au cours des 5 dernières années.
40% des organisations interrogées comptent avoir davantage recours à ce type de travailleurs dans les 5 années à venir.
Parmi les principales raisons citées, 56% des employeurs ont recours aux travailleurs indépendants afin d’acquérir une expertise spécifique que leurs salariés ne possèdent pas.
Pour 55% des organisations sondées, le bénéfice des « Gig workers » réside dans le contrôle des coûts du travail.

L’étude montre également que le travail indépendant est un choix pour une majorité des personnes interrogées :

  • 73% des travailleurs indépendants interrogés assurent choisir ce régime de travail pour des raisons positives. Dans seulement 20% des cas, cette situation est indépendante de leur volonté.
  • 66% pensent que les avantages du travail indépendants sont généralement supérieurs aux inconvénients.
  • 80% des sondés apprécient notamment la flexibilité offerte par cette condition.

En revanche, pour 68% des travailleurs indépendants, l’accès à une couverture médicale et le droit à la retraite restent une préoccupation majeure, de même que le recours aux congés payés ou maladie.


Images: 

Description

François Hurel est président de l'UAE et publie cette tribune : "Ne réduisons pas le débat sur les indépendants à l’ubérisation". A retrouver sur le site de l'UAE

Les nouvelles formes de travail induites par le développement des plates-formes numériques changent notre modèle. Elles ne sont pas les seules à le faire. Face à la flexibilité subie ou recherchée, il faut pouvoir opposer une sécurité pour tous les indépendants.

Accorder un revenu de base à tous les Français, permettre aux jeunes de démarrer avec un patrimoine universel en leur octroyant un prêt, créer un statut général du travailleur indépendant adossé à une protection sociale... Les réflexions autour de nouvelles protections seront au coeur du débat présidentiel qui s'ouvre. On peut y voir le signe d'un marché du travail à bout de souffle, mais aussi celui d'une prise de conscience de la nécessité de faire évoluer notre modèle social désormais inadapté aux nouvelles formes de travail. Car l'avènement de l'économie numérique, un chômage latent, mais aussi une certaine aspiration à l'indépendance et à la liberté ont profondément transformé le travail, et surtout le regard porté par nos concitoyens sur le travail. La pluriactivité est devenue si fréquente qu'elle en est presque devenue une règle. L'essor du travail indépendant, porté par l'émergence des plates-formes numériques et le développement du travail en mode projet, ne se dément pas. Et même le salariat n'apparaît plus aussi protecteur quand le licenciement économique est facilité. Face à cette flexibilité subie ou recherchée, il faut pouvoir opposer une sécurité pour toutes les facettes que revêt désormais l'activité, en proposant à l'ensemble des actifs une protection sociale équivalente incluse dans un véritable « droit de l'activité ».

Cette réflexion doit s'engager sur des fondements partagés et intangibles. Tout d'abord, l'universalité d'une nouvelle protection pour les travailleurs indépendants. Car, s'il est vrai que, du chauffeur Uber au designer free-lance, en passant par l'entrepreneur souhaitant tester son activité, les profils des 13 millions de travailleurs indépendants (étude McKinsey) illustrent la grande diversité des situations, le droit doit prendre en compte cette tendance de fond dans son ensemble et ne surtout pas se morceler en fonction des caractéristiques des uns ou des autres. C'est pourquoi l'instauration d'une responsabilité sociale des plates-formes collaboratives, celles fixant un prix, par la loi travail apparaît peu pertinente. Pourquoi améliorer la protection sociale des seuls travailleurs indépendants utilisant ces plates-formes en leur octroyant des droits supplémentaires et exclure tous les autres, créant ainsi un régime à deux vitesses ? Ce serait la pire des recettes ! Les travailleurs indépendants, qui se définissent et se distinguent des salariés par le risque économique qu'ils supportent, doivent être appréhendés de la même manière en dépit de leur formidable diversité. Ils sont une chance pour notre pays, ­donnons-leur justement toutes les chances !

Second fondement qui devra guider la réforme des protections sociales, l'équité. Il nous faut en effet voir plus loin et sortir de la discrimination entre salariés et travailleurs indépendants sur laquelle repose notre modèle de protection sociale en enclenchant une véritable convergence des protections. Cela passe d'abord par la mise en place d'amortisseurs sociaux ouverts aux indépendants, et notamment d'une allocation perte subite d'activité qui serait financée conjointement avec les donneurs d'ordre. Le système de retraite doit également être rendu plus équitable, car il n'est pas acceptable que les travailleurs indépendants continuent de bénéficier d'une validation trimestrielle bien inférieure pour un même niveau de revenu qu'un salarié. Enfin, si le volet assurance-maladie, sujet de clivage politique majeur, est actuellement le moins inégalitaire, des divergences subsistent. Comment justifier qu'un travailleur indépendant ne puisse bénéficier d'indemnités journalières en cas d'arrêt maladie ou de congé maternité ou paternité ?

Protéger l'ensemble des travailleurs indépendants, depuis les plus fragiles qui ont créé leur activité mais dont les revenus ne leur permettent pas d'accéder à un minimum de droits sociaux jusqu'aux professionnels libéraux les plus aisés, résoudrait de fait la question de la requalification, mise en lumière par l'affaire Uber-Urssaf, qui trouverait ainsi un dénouement positif pour l'ensemble des parties. Donner à tous les travailleurs des protections équitables serait aussi un fantastique appel d'air pour l'activité. J'appelle les personnalités politiques qui cherchent à imaginer une couverture universelle du risque à s'intéresser d'urgence et en priorité à ces actifs non salariés qui sont la force vive de notre économie et recèlent des gisements considérables de développement pour notre pays.


Description

Vendredi 08 avril 2016, le Forum Elle Active se tient au CESE.

En plénière

9h30 OUVERTURE de la journée avec Constance Benqué, CEO ELLE France et International et Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef de ELLE.

9h45 INTERVIEW
Imaginer le CESE du futur, avec Patrick Bernasconi, Président du conseil économique, social et environnemental.
Animé par Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef de ELLE

10h EN CHIFFRES
Travailler demain : ce que veulent les femmes, par Dominique Levy-Saragossi, directrice générale d’Ipsos France.

10h25 FACE-A-FACE ET TEMOIGNAGES
Et si nous devenions toutes freelance…? Avec Marilyse Léon, responsable syndicale de la CFDT et Grégoire Leclercq, président de la Fédération des Autoentrepreneurs et Cofondateur de l'Observatoire de l'Ubérisation.
Freelance aujourd’hui, elles témoignent. Allison Gouraud, conductrice chez Chauffeur-Privé et Audrey Duchene, stylist chez Stella and Dot France.
Animé par Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef de ELLE

SUR LE CORNER N°7

10h15 – Je veux créer mon entreprise : qu’est-ce qui m’attend ?, par Christine Roqueplo, déléguée générale de Paris Pionnières.

11h00 – Je recrute : comment trouver la perle et la garder ?, par Emmanuelle Vignes, executive coach.

11h45 – Je veux travailler en freelance, quel régime choisir ?, par Grégoire Leclercq, président de la Fédération des autoentrepreneurs et co-fondateur de l' Observatoire de l'Ubérisation.


Description

Nathalie Birchem publiait dans la croix un article intitulé : "La fin du salariat, vraiment ?"

Le travail indépendant se développe à tel point que certains pronostiquent déjà la fin du salariat. Sans aller jusque-là, le monde du travail connaît des transformations profondes.

  • Plus d’emplois non-salariés
  • Mutations de l’économie
  • De nouveaux outils numériques
  • Neuf embauches sur dix se font en contrats précaires
  • Des frontières entre statut de plus en plus poreuses
  • LA QUATRIÈME RÉVOLUTION INDUSTRIELLE MENACERAIT 5 MILLIONS D'EMPLOIS

INSCRIVEZ-VOUS A LA
NEWSLETTER FNAE

Découvrez l'actualité de l'auto entrepreneur par la Fédération Nationale des Auto Entrepreneurs. Et soyez informés des dernières publications et des dates d'événements à venir !

A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

INFOS DE CONTACT

Carte du monde Uberisation