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Jeudi 16 juin, Grégoire LECLERCQ, président de la Fédération Nationale des Auto-Entrepreneurs, interviendra en conférence sur le Salon Ouest Activités à Nantes.

Il abordera les actualités de la Loi SAPIN et les changements qu'elle prévoit dans le fonctionnement du régime de l'autoentreprise (désormais appelée microentreprise).

D'autre part, il abordera longuement le thème de l’ubérisation de la société. En effet, Grégoire Leclercq a cofondé en septembre 2015 l'observatoire de l'Ubérisation, dont le but est d'une part de mieux analyser ce phénomène, et d'autre part de faire des propositions d'évolution de nos modèles juridiques et sociaux. Il est précédemment intervenu sur ce sujet à de nombreuses occasions, notamment chez France Digitale, à la CCI de Digne et à celle de Mulhouse, à l'ISEG, au Forum Elle Active, à la CCI du Maine et Loire, auprès du Haut Conseil du Financement de la protection sociale, à la CCI de Vesoul, lors des 10èmes rencontres de la Performance Energétique...
L'ubérisation, autrement appelée économie collaborative ou plateformisation, est en effet largement adossée sur le régime autoentrepreneur qui lui apporte de nombreux talents, légalement déclarés et qualifiés, pour réaliser les missions proposées sur ces plateformes (services de transport, à la personne, bricolage, restauration, livraison...). Il exposera ce qui est actuellement en discussion dans la Loi Travail pour mieux protégrer les indépendants liés aux plateformes.
 


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[Les clés du numérique] : Une journée pour découvrir des solutions connectées pour votre entreprise ! C'est un évènement co-organisé par Silicon Comté, CCI Haute-Saône et Club e-commerce.

Rendez-vous le lundi 6 juin 2016 au Parc des Expositions de Haute-Saône, à Vesoul, de 14h à 20h

Les Clés du Numérique accueilleront une conférence-débat de 20h à 22h sur la question : « Economie du partage, Uberisation qu’allons-nous devenir ? ». Pour éclairer les échanges et apporter leur vision d’acteurs du numérique, les organisateurs ont conviés à Vesoul les personnalités suivantes :

Grégoire Leclercq – Co-fondateur de l’Observatoire sur l’Uberisation, Président de la Fédération des Auto-entrepreneurs
Benjamin Chemla, Dirigeant de Stuart, membre de l'Observatoire de l'Ubérisation
Benoit Bazzochi, Co-fondateur de SmartAngels
Nicolas Ferrary – Directeur France/Belgique de AirBN’B
Outre les intervenants de choix précités, la conférence-débat sera animée par Denis Jacquet, fondateur de Edufactory, Co-fondateur de l’Observatoire sur l’Uberisation 

Evenement repris sur :

http://www.macommune.info/evenement/tournez-les-cles-du-numerique-144485

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-vesoul-haute-saone/2016/06/02/haute-saone-commercants-et-industriels-face-aux-evolutions-technologiques


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  • Date de Publication: 26/05/2016
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Selon l'OCDE, 9% des emplois en France présentent un "risque élevé de substitution" par des robots. Cela représente 2,4 millions d'emplois. Au total, près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement

Combien d'emplois sont menacés par la robotisation? Une étude des économistes Frey et Osborne, largement diffusée fait état d'une forte proportion de l'emploi américain qui serait menacé par la révolution numérique (47%). Dans une étude rendue publique mercredi 19 mai, l'OCDE se veut moins alarmiste. Les experts estiment en moyenne à près de 9% (la France est très proche de cette moyenne) la proportion des "travailleurs à risque élevé de substitution", c'est à dire remplaçables par une machine (plus de 70% des tâches substituables).

Les économistes de l'OCDE ne croient manifestement pas au risque de "chômage technologique", évoqué par Keynes dès 1931 et mis en avant récemment par des experts comme McAfee (2014), qui anticipe une chute de l'emploi global.

Le risque de chômage technologique massif peut être écarté. Bien que le nombre de nouveaux emplois directement créés dans le secteur des TIC ne permette pas forcément de compenser complètement les emplois supprimés par ailleurs, de nouveaux emplois sont susceptibles d'apparaître parallèlement au développement des applications technologiques et à l'expansion d'autres secteurs, dans le sillage de la baisse des coûts et de la hausse des revenus et du patrimoine, même si ces deux facteurs prennent du temps à se matérialiser. En effet, selon certaines estimations, chaque emploi créé par le secteur de la haute technologie entraîne la création d'environ cinq emplois complémentaires.

Pour autant, l'OCDE ne sous-estime pas l'impact de la révolution numérique. Les experts estiment que près de 30% des "travailleurs" devront en France faire face à un changement de la nature de leur travail, une évolution plus ou marquée liée au numérique.

Ces emplois ne présentent pas un risque élevé d'automatisation complète, mais "ils comportent une proportion importante (entre 50% et 70%) de tâches automatisables" souligne l'OCDE. Ces emplois ne disparaîtront pas totalement, mais une large part de ces tâches pourrait transformer radicalement la façon dont ces emplois sont effectués. Ces emplois seront réorganisés en profondeur et les travailleurs devront s'adapter aux changements

Cette proportion d'emplois affectés par le numérique dépasse même les 40% en Italie et en Allemagne, en raison sans doute de la forte présence de l'industrie dans ces pays.


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  • Date de Publication: 02/05/2016
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Conférence le 10 juin 2016 à Paris

Quand l'ubérisation impose une refonte des formes d'organisation et une réforme du droit

Alors que le rapport sur le développement de l'économie collaborative vient d'être remis le 8 février 2016 au Premier ministre par le député Pascal Terrasse et que le Projet de loi El Khomri visant à modifier le Code du travail prévoit un « droit à la déconnexion » des salariés, la transformation digitale bat son plein et s'étend jusqu'à l'environnement des salariés.

« Anytime, anywhere, any device » (ATAWAD) ? Autonomisation, télétravail, co-working, corpoworking, travail collaboratif… plus qu'un agrégat d'idées innovantes supplémentaires, ce phénomène répond à la fois à une aspiration profonde et de plus en plus affirmée des salariés – notamment ceux des générations X, Y et Z - d'une amélioration de la qualité de vie et à une quête de nouvelles sources d'innovation, et donc de productivité, de la part des entreprises.

Comment décrypter, comprendre et réussir le virage de cette tendance à la flexibilisation du travail ?
Quels sont les fondamentaux dont on ne s'éloignera pas ?
Quelles sont les innovations qu'il ne faut pas voir comme des menaces à l'équilibre organisationnel du travail mais comme un puissant levier de compétitivité pour l'entreprise du futur ?
Comment lutter contre les clichés de soi-disant pré-requis à l'efficacité de l'organisation salariale ?

La conférence « Le Big Bang du Travail Connecté », organisée par L'Opinion à Paris le 10 juin 2016, réunira Directeurs généraux, Directeurs stratégiques, Directeurs Innovation et Directeurs des Ressources Humaines, pour échanger sur ce bouleversement des organisations du travail, en mesurer les enjeux en termes de création de valeur et évaluer quels sont les équipements technologiques, les cadres règlementaires et les structures organisationnelles les plus adaptées pour accompagner cette transition.

Vendredi 10 juin 2016, de 8h45 à 12h45 / Club de l’Etoile, 14 rue Troyon, 75017 Paris


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PROGRAMME

Eric GROUD, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire a le plaisir de vous convier à la Rencontre Innovation RI2 « L’ÉCONOMIE DE DEMAIN EN MODE " UBER " ? »

Mardi 26 avril 2016 à partir de 17h00 à la Cité de l’Objet Connecté, 7 Rue du Bon Puits à Saint-Sylvain-d’Anjou

Dès 2014, Maurice Levy indiquait « tout le monde a peur de se faire ubériser, de se réveiller un matin pour s’apercevoir que son business traditionnel a disparu ». De nouveaux acteurs bousculent l’économie traditionnelle : BlaBlaCar face à la SNCF, Airbnb supplantant ACCOR ou LeBonCoin, première plateforme de recrutement. Le mot valise «ubériser», synonyme de disruption et de digitalisation mais aussi de rapport de force, déstabilise nos modèles établis et n’a pas fini de faire parler de lui. Comment y voir clair ? Quelles conséquences pour notre modèle social, économique et législatif ? Entre méfiance et envie, quelles postures adopter face à cette économie

  • 18h00 Table-ronde : « Ubérisation : enjeux et perspectives » animée par Pierre ROCHOUANE - MEDIAPILOTE
  • Introduction par Grégoire LECLERCQ – OBSERVATOIRE DE L’UBERISATION
  • Avec les témoignages de
    • Frédérique VILLE - ECOLUTIS-iDVROOM
    • Jean-René CAMUS - HÔTEL ANNE D’ANJOU
    • Virgile DELPORTE - TESTAMENTO
  • 20h00 Temps d’échanges convivial

Contact : Mickaël RIVIERE - tél 02 41 20 49 26

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  • Date de Publication: 18/03/2016
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À quoi ressemblera le travail demain ? Serons-nous tous entrepreneurs nomades ? Le contrat commercial aura-t-il remplacé le contrat de travail et l’intermittence sera-telle devenue la règle ? L’entreprise modulaire et les fabs labs auront-ils eu raison du bureau et de l’usine traditionnels ? Les espaces de co-working et les réseaux professionnels se substitueront-ils au travail en équipe et aux espaces de dialogue social ? Autant de questions qui émanent des bouleversements portés par la révolution technologique et par la numérisation de l’économie. Ceux-ci renouvellent aujourd’hui les termes de la réflexion, déjà engagée, sur les mutations du travail et sur son avenir.

Cécile Jolly et Emmanuelle Prouet réalisent pour France Stratégie une étude intitulée : "L'avenir du travail : quelles redéfinitions de l'emploi, des statuts et des protections ?"

Depuis les années 1980, la mondialisation, la fragmentation des chaînes de valeur, l’externalisation, le changement technologique et la montée du taux d’activité des femmes ont profondément transformé l’emploi et le travail. L’économie s’est tertiarisée, les qualifications se sont polarisées, le salariat s’est précarisé, la poly-activité s’est développée, le travail indépendant a cessé de reculer, le morcellement des parcours s’est accentué (changements de statut, passages plus fréquents par le chômage). Les frontières ont eu tendance à se brouiller : la distinction entre salariés et indépendants est devenue floue, l’entreprise « étendue », les lieux et le temps de travail flexibles.

Les nouvelles vagues de technologie, notamment numérique, et les nouveaux modèles d’affaires nés des plateformes sont susceptibles d’amplifier des phénomènes déjà anciens, voire d’en modifier plus radicalement la nature. L’approfondissement du morcellement des parcours et la montée en puissance des formes d’emploi non salariées ou hybrides peuvent dès lors remettre en cause la protection des actifs (protection juridique, protection salariale, assurances contre les risques) qui dépend encore largement du statut d’emploi et notamment de la norme du salariat en CDI. La nature des réformes à engager en ce sens dépend néanmoins du diagnostic rétrospectif et prospectif que l’on peut porter sur ces mutations.

Or de fortes incertitudes demeurent sur l’ampleur à attendre de la transformation en cours et sur sa capacité disruptive. La désintermédiation, l’élargissement du spectre de l’automatisation/robotisation et la mise en place de modèles d’affaires à une échelle immédiatement mondiale vont-ils avoir un impact plus fort sur le volume et la qualité de l’emploi que les évolutions passées ?

En France, les contrats courts et la précarisation de l’emploi sont ainsi très concentrés sur certaines catégories de travailleurs (jeunes, femmes, peu qualifiés), sur certaines activités particulièrement saisonnières (hôtellerie restauration) ou à fort turn over (services d’aide et de soin, distribution), tandis que l’essor du travail indépendant semble concerner certains métiers (arts et spectacles, designers, graphistes, services aux particuliers, etc.). Ce spectre est-il susceptible de s’élargir ou ces types de contrats et de statut sont-ils consubstantiels à un nombre restreint de professions et de profils ?
Quelle est la part de la conjoncture et des effets de composition démographique et sectorielle dans les évolutions observées ? Plus largement, la transformation en cours de l’économie va-t-elle emporter une domination du droit commercial sur le droit du travail et une extension de l’intermittence des parcours ? Ou bien, la porosité des statuts et des revenus d’activité n’est-elle que le reflet d’une certaine « immaturité » des activités nouvelles dont les formes d’organisation et d’inscription dans le droit et les protections se normaliseront avec le temps ?

Selon le diagnostic posé, les réformes envisagées ne sont pas de même nature.

Soit on considère que c’est une lame de fond à laquelle il ne sera guère possible de résister, et il est dès lors nécessaire de changer radicalement les régulations du travail et les protections sociales associées.

Soit on considère que le changement est réel mais lent et contrasté, et il est possible d’adapter, comme on a su le faire jusqu’à présent, les régulations et les protections existantes. Les questions posées aujourd’hui par les « travailleurs du numérique » rejoignent en effet pour partie des questions plus anciennes et pour certaines partiellement traitées par le législateur. Elles appellent néanmoins des réponses complexes puisqu’il s’agit à la fois d’offrir des protections dans un cadre financier contraint et de réguler sans faire obstacle aux opportunités de développement de l’emploi.

L’ensemble de ces mutations amène à s’interroger sur le devenir du travail et sur ses conséquences sur la protection des actifs.


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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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