Economie collaborative

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Depuis la crise de 2008, et avec l’accroissement des difcultés économiques, les Français s’interrogent davantage sur leur consommation et tendent à remettre en question les réflexes traditionnels.

Dans ce contexte, les pratiques collaboratives fournissent des alternatives de consommation de plus en plus crédibles.

En collaboration avec Onecub, les analystes de SNCF Développement proposent une nouvelle analyse de marché avec l’établissement du top 50 des marques de l’économie collaborative sur plus de 200 plateformes collaboratives.

Sans grande surprise, le Bon Coin, Airbnb et Blablacar occupent le peloton de tête, loin devant leurs concurrents. Au delà du top 3, une belle dynamique se fait ressentir avec des progressions notables pour Koolicar, Demooz, la Carte des Colocs ou IDVROOM.

À découvrir également : l’essor de nouvelles tendances dans les secteurs du financement participatif, ou de l’économie de proximité.


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Une vie 100% collaborative est-elle possible ?

Mardi 31 octobre, une table ronde sur l'économie collaborative se déroulera au Maif social club

Début septembre, l’équipe magazine de 20 Minutes lançait un défi à Aurélie Bacheley : faire du collaboratif son quotidien, et relater ses expériences dans cette rubrique. Aurélie est devenue bénévole dans une recyclerie sportive, a loué (presque) gratuitement un appartement et a volé avec un pilote amateur... Après avoir testé une vingtaine de services, elle ouvre le débat sur les enjeux et l’avenir de l’économie collaborative, aux côtés de 4 acteurs du domaine.

Tout un écosystème en question

  • Comment devenir acteur de ses consommations grâce à l’économie collaborative ?
  • Quels sont les freins pour les fondateurs des plateformes et quel avenir est réservé à l’économie du partage à laquelle on reproche souvent d’être un «fourre-tout»?

Pour aborder ces thématiques, 4 intervenants :

  • Barthélémy, cofondateur des Talents d’Alphonse, une plateforme de mise en relation de retraités passionnés et jeunes «curieux»;
  • Emeric de Waziers, créateur de Wingly, un Blablacar version aérienne;
  • Nicolas Chabanne, inventeur de La marque du consommateur
  • Grégoire Leclercq, président de la Fédération des auto-entrepreneurs (FEDae) et fondateur de l’Observatoire de l’ubérisation.

De quoi repartir plus éclairé sur vos usages alternatifs et digitaux au quotidien.

En pratique

  • 31 octobre à 09h
  • 37 rue de Turenne Paris 3ème
  • S'inscrire sur https://lieu.maifsocialclub.fr/programmation/une-vie-100-collaborative-est-elle-possible

 


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  • Date de Publication: 28/07/2017
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  • Date de Publication: 31/05/2017
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Jobijoba présente le premier « Baromètre 2017 du Jobbing »

Jobijoba, leader de la recherche d’emploi sur internet en France, présente le « Baromètre 2017 du Jobbing ». Il s’agit d’une première étude consacrée à l’offre de petits boulots en France et tirée de l’analyse d’un million d’offres d’emploi en ligne en avril 2017 sur www.jobijoba.com . Alors que le Jobbing s’affirme comme une nouvelle tendance sociétale, ce baromètre vise à donner une photographie fidèle des types de missions proposées, de leur durée et de leur localisation. Il permet aussi de mieux cerner le profil de ces jobbeurs et des missions les plus recherchées par ces derniers.

Définition du jobbing

Le phénomène du Jobbing trouve son origine dans la volonté de particuliers de confier, faute de temps ou de compétences, des missions à la tâche à des candidats disponibles. Complément de revenu, job étudiant, job d’été, entraide ou véritable choix de vie… le Jobbing s’adresse à un public très large, aux motivations et aux compétences variées : salariés, indépendants, étudiants, retraités… Tendance de fond, le Jobbing constitue une nouvelle forme de travail. De plus en plus de salariés, baptisés « slashers » dans les pays anglo-saxons, choisissent d’occuper plusieurs emplois ou même plusieurs professions simultanément. La Dares estimait en 2014, à environ 1,4 million les actifs français exerçant plusieurs activités. Environ 8 slashers sur 10 occupent déjà un emploi en CDI. Le Jobbing ne signe donc pas l’arrêt de mort du CDI, mais apparaît plutôt comme une manière de gérer sa carrière et ses revenus différemment. On peut aussi déceler dans cette tendance une conséquence de la montée en puissance des temps partiels et de la nécessité de trouver des moyens d’augmenter ses revenus.

Les principales conclusions


● On comptait 46 855 annonces de petits boulots payés à la tâche ou à la mission en avril 2017, ce qui représente près de 5 % de l’ensemble des offres d’emploi en ligne 1 .
● Le déménagement-bricolage-jardinage constitue la catégorie de mission la plus proposée sur le marché du Jobbing avec 49,1 % des offres devant le baby-sitting (35,7 %) et le ménage (6,6 %).
● Les jobbeurs recherchent, pour leur part, en priorité des missions de ménage et d’aide à la personne (24,8 %), d’hôte(esse) dans l’événementiel / extras (17 %) et de soutien scolaire (14,2 %).
● L’Ile-de-France concentre 20 % des offres de petits boulots suivi par Rhône-Alpes (14 %) et Pays-de-la-Loire (7%).
● La durée de vie moyenne d’une annonce de petit boulot est de 48 heures.
● Le diplôme et l’expérience ne sont pas déterminants dans le recrutement pour les missions de Jobbing. La disponibilité des candidats reste prioritaire.
● Les missions sont principalement payées à la tâche ou à l’heure.


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Le montant total des transactions dans les cinq principaux secteurs de l’économie collaborative en Europe – finance, hébergement, transport, services à la personne et services aux entreprises – pourrait être multiplié par 20 en 10 ans et atteindre 570 milliards d’euros d’ici 2025, contre à peine 28 milliards d’euros aujourd’hui. Comme 85% de cette valeur est captée par les particuliers qui fournissent leurs services, le chiffre d’affaire des plateformes collaboratives devrait atteindre 83 milliards d’euros d’ici 2025, contre 4 milliards aujourd’hui. Ce sont les dernières estimations réalisées par le cabinet d’audit et de conseil PwC à partir d’une étude commanditée par la Commission européenne.

La France, aux côtés du Royaume-Uni, fait figure de leader sur le marché de l’économie collaborative en Europe, grâce à son environnement réglementaire favorable.

Les plateformes collaboratives devraient voir leur chiffre d’affaires exploser en 10 ans

Sur l’ensemble du continent européen, PwC estime que le chiffre d’affaires des plateformes des cinq secteurs clés de l’économie collaborative – finance, hébergement, transport, services à la personne et services aux entreprises – devrait augmenter de 35% par an, contre 3% pour l’ensemble de l’économie (soit 10 fois plus rapidement) pour atteindre 83 milliards d’euros d’ici 2025, contre 4 milliards aujourd’hui.

Les particuliers, prestataires de service, seront les premiers gagnants de cette nouvelle économie, puisqu’ils devraient enregistrer 487 milliards d’euros soit 85% du total des transactions (570 milliards d’euros) liées à l’économie collaborative d’ici 2025.

Selon les projections des experts de PwC, quatre de ces cinq secteurs pourraient réaliser des transactions à hauteur de 100 milliards d’euros par an, seuls les services aux entreprises ne réussissant pas à atteindre ce seuil. 

« L’économie de partage se développe à vitesse grand V. Nous sommes passés d’un simple titre accrocheur à un choix de consommation privilégié des nouvelles générations Y et Z. Au cours des dix prochaines années, l’économie collaborative pourrait bien devenir LE modèle de performance dans une Europe qui cherche la croissance », explique Jean-François Marti, responsable du PwC Experience Center. 

Au-delà des géants tels que Airbnb ou Uber, l’économie collaborative a vu émerger un écosystème riche et diversifié en Europe. Dans les neuf États membres de l’Union européenne étudiés par PwC, au moins 275 entreprises de l’économie collaborative ont été créées à ce jour. De plus, les transactions dans ce secteur se sont accélérées ces deux dernières années permettant l’augmentation des revenus des plateformes, qui ont presque doublé d’une année sur l’autre.

« Ce développement spectaculaire de l’économie de partage est pour l’Union européenne une occasion de renforcer sa position de marché international et d’incubateur d’innovation. Mais pour atteindre cet objectif, elle devra élaborer un cadre réglementaire plus équilibré, mieux coordonné et plus dynamique entre ses États membres », assure Jean-François Marti

Les transports collaboratifs génèrent le plus de revenus tandis que l’hébergement enregistre les transactions les plus importantes

Sur les cinq secteurs clés de l’économie collaborative, les transports collaboratifs représentent près de la moitié des revenus générés parmi les cinq secteurs clés de l’économie collaborative en 2015, à hauteur de 1,7 milliard d’euros. L’hébergement se distingue également et enregistre 15 milliards d’euros de transactions soit plus de la moitié des celles réalisées dans ces cinq secteurs.

Les plateformes de services à la personne semblent en passe de réaliser la croissance la plus rapide, avec un chiffre d’affaires en hausse d’environ 50 % par an jusqu’en 2025. Le développement de ce secteur est stimulé par une nouvelle génération de consommateurs, qui font de plus en plus appel aux services à la demande pour répondre aux besoins ponctuels du quotidien, comme FoodChéri (livraison de plats de chefs à domicile) ou AlloVoisins (ex-ILokYou - location de matériel et de services entre particuliers).

La croissance de l’économie collaborative en Europe devrait être bien répartie : quatre des cinq principaux secteurs devraient franchir le seuil des 100 milliards d’euros de transactions annuelles d’ici à 2025. Seuls les services aux entreprises resteront en deçà. Ceux-ci bénéficient toutefois d’une opportunité de croissance considérable : PwC prévoit qu’ils se développeront au rythme de 40 % par an, pour atteindre 20 milliards d’euros en Europe d’ici à 2025, (fois plus que leur niveau de 2015).

La France fait figure de leader en Europe grâce à sa législation nationale favorable au développement des services collaboratifs

La France et le Royaume-Uni tirent l’économie collaborative européenne vers le haut, avec plus de 50 start-ups fondées dans chaque pays (contre seulement 25 en Allemagne, en Espagne ou aux Pays-Bas). Ce nombre est le reflet des efforts menés par ces deux territoires pour devenir des places incontournables en matière d’innovation et développement de nouveaux business models. France et Royaume-Uni ont adopté des réglementations et engagé des politiques favorables au développement de l’économie collaborative. 

En France, des mesures réglementaires ont été adoptées pour encadrer le développement de ces nouvelles formes de business models collaboratifs. Par exemple, la création du statut d’« auto-entrepreneur » ou la vérification du cadre légal de l’activité et du respect de la concurrence.

Plus spécifiquement dans le secteur de l’hébergement, les acteurs de l’hébergement collaboratif ont salué une nouvelle loi nationale qui accorde à chaque propriétaire le droit de louer sa résidence sans avoir à demander l’accord de sa municipalité.


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