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Avec: Denis Jacquet et Grégoire Leclercq, auteurs de "Ubérisation, un ennemi qui vous veut du bien ?", aux éditions Dunod. - La librairie de l'Éco, du vendredi 25 novembre 2016, présenté par Emmanuel Lechypre, sur BFM Business.


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Deux ans après la déclaration de Maurice Levy, le patron de Publicis, qui utilisait pour la première fois l'expression d'«ubérisation de l'économie» qui remet en cause le positionnement des entreprises leader sur leur secteur, où en est-on réellement Selon une étude de la banque d'affaire Clipperton, d'autres secteurs vont être touchés par l'ubérisation comme la santé. Mais ce ne sera pas le raz-de-marée observé dans les transports.

Inquiétude

L'ubérisation de l'économie va-t-elle tout emporter sur son passage ? Le mot déchaîne en tout cas les passions des économistes et cristallise les peurs, sur l'emploi par exemple. Confrontés à la digitalisation de leurs activités, près de la moitié des dirigeants s'inquiètent de la possible obsolescence de leur entreprise dans un délai de 5 ans à peine. Une étude, réalisée par la banque d'affaires Clipperton Finance, nuance toutefois la situation. Cette étude a été conçue à partir d'une série d'entretiens réalisés au cours des six derniers mois avec les acteurs du secteur, sur leurs manières de travailler, leurs modèles économiques, leur stratégie…

Qu'est-ce qui distingue l'évolution progressive d'un secteur, amené à intégrer le digital à son coeur de métier de l'«ubérisation»? C'est à cette question qu'a souhaité répondre la banque d'affaires Clipperton avec son rapport «The 'Uber-Economy': how marketplaces empowering casual workers disrupt incumbents».

Parmi les principales caractéristiques de ce que les auteurs appellent l'«Uber-economy», on retrouve notamment des modèles d'entreprises centrés sur l'humain, dans le sens où elles apportent un complément de revenu à une partie de leurs utilisateurs. Leurs modèles peuvent être soit centrés sur le capital travail, à l'image d'Uber ou d'Upwork, soit sur la mise à disposition d'actifs tangibles, comme AirBnB.  

Definition

Premier apport de Clipperton au débat : la définition d'un terme qui a souvent été galvaudé. Les sociétés gravitant dans l'« uber-économie » ne sont pas synonymes de plates-formes digitales, mais n'en sont qu'un sous-groupe. Elles ne sont pas, non plus, synonymes, d'automatisation ou de robotisation. Elles réunissent plusieurs critères : il s'agit de plates-formes qui facilitent l'échange, mais aussi la transaction entre une offre et une demande, qui agissent sur des marchés vastes en fournissant une solution globale à des problèmes locaux. En général, ce sont aussi des services plus centrés sur le travail que sur les actifs physiques - Airbnb étant l'exception. Ainsi, plusieurs sociétés se retrouvent exclues du champ de l'observation, comme notamment BlaBlaCar. « La notion de dépendance économique est assez importante dans la relation entre ces sociétés et leurs partenaires. Or, chez BlaBlaCar, on ne peut pas vraiment gagner de l'argent si l'on suit les recommandations de tarification, on couvre surtout ses frais », explique Thibaut Revel, associé chez Clipperton Finance.

Société de la qualification

Selon l'étude, l'ubérisation a touché en priorité les marchés des transports, de l'hôtellerie et, à un degré moindre, des services à domicile et des free-lances. « Ceux qui ont subi l'ubérisation, ce sont les secteurs où la relation hiérarchique était assez simple et où la valeur ajoutée de la hiérarchie était fine. Les sociétés de taxis, par exemple, apportaient des clients à leurs chauffeurs et les aidaient dans la gestion administrative. Des tâches qu'une plate-forme informatique peut très bien réaliser », note Nicolas von Bulow, associé chez Clipperton.

Dans le cas des services à domicile, le constat est plus nuancé. « Pour qu'il y ait ubérisation, il ne faut pas qu'entre en jeu un fort intuitu personae. Pour me rendre d'un point A à un point B, peu importe la personne qui m'y conduit. Si l'on confie les clefs de sa maison ou son enfant, c'est différent », ajoute Thibaut Revel. Ce qui expliquerait l'échec d'une société comme Homejoy, ou le repositionnement de plates-formes de baby-sitting.

Les prochains secteurs à ubériser

Dès lors, se pose la question des prochains secteurs à connaître les foudres de l'ubérisation. L'étude s'est penchée sur trois d'entre eux : la santé, l'éducation et le conseil. Des secteurs qui ne réunissent pas les critères définis précédemment, mais qui ne sont pas à l'abri de profonds bouleversements. « Tout le monde ne va pas devenir médecin, il y aura toujours une forte attache à la relation patient-médecin, opine Nicolas von Bulow. Mais des poches d'ubérisation peuvent apparaître. Par exemple, cette relation n'est pas la même quand on passe une radio. » D'autant que la notion de « qualification » ou de « réputation » (les notes des chauffeurs sur Uber, par exemple), qui se développe avec l'ubérisation, est à même de gommer en partie cet intuitu personae. Et qu'une partie de l'évolution dépendra des réglementations…


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Etude de la COFACE : Ubérisation en Ile de France.

Quelques éléments :

  • la France, est un des leaders de l’économie collaborative en Europe, avec plus de 50 entreprises dans ce domaine
  • avant 2012, un déséquilibre entre l’offre et la demande des secteurs traditionnels : une situation de quasi-monopole des taxis et hôteliers en Ile-de-France car seulement 4000 licences supplémentaires de taxis créées en 70 ans et un déficit de 7000 chambres à Paris
  • après 2012 et l’arrivée d’Uber et AirBnB : un taux d’occupation stable dans l’hôtellerie parisienne jusqu’aux attentats, 45000 VTC créés en France depuis 2009

LES DÉFAILLANCES DE TAXIS SONT LARGEMENT COMPENSÉES PAR LES CRÉATIONS DE VTC EN RÉGION PARISIENNE

Les défaillances de taxis ont augmenté en France de près de 60% en un an, passant de 141 cas à fin août 2015 à 224 cas à fin août 2016. Une défaillance détruit en moyenne 3,38 emplois. En Ile-de-France, les défaillances de taxis ont augmenté de 135% entre 2013 et 2016 et représentent 1/4 de l’ensemble des défaillances du secteur en France. En parallèle, on assiste à une accélération des créations de VTC, multipliées par 7 depuis 2013, pour atteindre 14 404 entrepreneurs sur un an à fin août 2016 et 12 964 emplois créés. La région parisienne connaît la plus forte progression de ces créations (multipliées par 9,5) et concentre 78% du total des créations de VTC en France (en août 2016).
En comparant les défaillances de taxis d’une part et les créations de VTC de l’autre, les données démontrent que l’arrivée de nouveaux VTC sur le marché couvre largement les défaillances, et ce, même après 3 ans, âge critique pour une entreprise.

A PARIS, L’HÔTELLERIE TRADITIONNELLE RÉAGIT MOINS BRUTALEMENT À L’ARRIVÉE D’AIRBNB QU’AUX ATTENTATS

Malgré l’arrivée d’Airbnb sur le marché de la capitale en 2012, les défaillances dans le secteur de l’hôtellerie ont fortement diminué, de -58%, entre 2012 et 2014. Et cela même si le nombre de chambres disponibles via Airbnb a été multiplié par plus de 8. L’offre hôtelière parisienne étant insuffisante, cela n’a fait que combler un vide.

La dynamique tend cependant à s’inverser en 2015 et marque une rupture : les défaillances des hôteliers parisiens connaissent une hausse brutale de 117%. Les attentats terroristes à Paris de début et fin d’année ont plombé la fréquentation hôtelière parisienne qui a diminué d’environ 5 points (entre juin 2015 et juin 2016) alors que le trafic aérien a augmenté de 3% sur la même période. Airbnb a certainement capté une partie de ce changement, les chambres disponibles doublant en un an, pour dépasser 55000 à fin août 2016.

Pour contrer cette pression le gouvernement prévoit d’encadrer de manière plus stricte le fonctionnement des plateformes: taxation des revenus complémentaires pour les loueurs, limitation du nombre de jours loués pour la résidence principale ou bien harmonisation des conditions d’accès aux statuts VTC et taxis. Cependant, dans le cas d’une baisse du nombre de VTC de 20%, environ 2600 emplois seraient détruits en France.

 


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SÉMINAIRE ADN'OUEST - « LA CROISIÈRE S’AMUSE…MAIS RESTE RÉSOLUMENT TOURNÉE VERS L’AVENIR DES ENTREPRISES !»
Le 9 décembre 2016 de 08h30 à 17h30 - Westotel - 34 Rue de la Vrière, La Chapelle-sur-Erdre

Mutation digitale, ubérisation, disruption du business model, etc. autant de mots ou de concepts qui par certains côtés peuvent nous transporter vers un futur anxiogène, déshumanisé et peu porteur de valeurs collectives et sociétales : est-ce ce à quoi nous aspirons tous demain pour nos entreprises ? Nous ne le pensons pas !

Une fois ce constat effectué, nous vous proposons de réfléchir ensemble à notre propre contribution pour préparer au mieux nos entreprises à cette transformation inéluctable, sous l’impulsion des nouvelles technologies. Comment pourrons-nous agir de manière non seulement à maîtriser cette évolution mais également à l’infléchir afin d'en tirer le meilleur pour nos organisations et la collectivité ?

Venez rejoindre une équipe d’animation motivée et embarquez pour une croisière prospective dans le nouvel « océan bleu » du digital, en participant au prochain séminaire ADN Ouest le vendredi 9 décembre 2016 au Westotel.

Grégoire Leclercq, cofondateur de l'Observatoire de l'Ubérisation, interviendra en conférence sur le thème "Ubérisation, so What ?"


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Le Digital Portage Meeting est un congrès sur le portage salarial, organisé le 13 decembre 2016 de 08:00 à 20:00

CHATEAUFORM - les jardins st dominique - PARIS

A 9H00, la première Keynote 1 aura pour thème : "Les nouvelles formes de travail vont-elles remplacer le salariat ?"

Avec 4 membres de l'Observatoire de l'Ubérisation

  • DENIS Jaquet, Président de Parrainer la Croissance, président de l'Observatoire
  • Grégoire LECLERCQ, Président de la Fédération des Auto-entrepreneurs, cofondateur de l'Observatoire
  • Bruno HAZIZA, DG. BH Groupe invest . Co-Fondateur de SOS JOBER « dont toute la presse parle »
  • Sergine DUPUY, Founder & CEO at RedPill SAS, DG BeeBoss

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Grégoire LECLERCQ - Observatoire de l'ubérisation, anime un atelier à la semaine de création d'entreprises Bourgogne sur le thème "Ubérisation : comment les entrepreneurs peuvent en tirer parti ?"

Un concept qui bouleverse de nombreux métiers… Avec la numérisation croissante de l'économie, de nombreux métiers sont aujourd'hui concernés. Les places de marché sur internet sont en train de bouleverser les métiers de services commerciaux comme les métiers artisanaux !  Comment tirer profit de ces nouveaux modèles économiques ? Comment éviter d'être ubérisé ?

Mercredi 30 novembre DIJON CCI21 - 2 AVENUE DE MARBOTTE 11h00 - 12h30

 


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Colloque du CEDAG (Centre du droit des Affaires et de Gestion) : "L'ubérisation"

Manifestation validée au titre de la formation continue des avocats

L'"ubérisation" : l'appréhension par le droit d'un phénomène numérique : l'économie collaborative.​ 

Le 2 décembre 2016, Salle des Actes Université Paris Descartes 

Au programme :

I- Les origines de « l'Ubérisation» 

  • ​9h00 Propos introductifs : Définition d’un phénomène numérique et circonscription d’un concept juridique, Nathalie Martial-Braz, Université Paris Descartes CEDAG, IUF.
  • 9h30- La genèse de l’économie collaborative : l’approche historique Benjamin Thierry, Université Paris-Sorbonne
  • 10h- La genèse de l’économie collaborative : le concept de communauté Mélanie Clément-Fontaine, Université Versailles Saint Quentin Paris Saclay, D@nte.
  • 10h30- Economie collaborative: opportunités et enjeux pour (re)penser l'entreprise et sa gestion Corine Vercher-Chaptal, Université Paris 13. 

II-Les manifestations juridiques de « l’Ubérisation » et la réglementation du phénomène

  • 11h30- La régulation de l’économie collaborative Manuella Peri. DGCCRF, Ministère de l’économie. 
  • 12h - L’ubérisation du crédit : la réglementation du Crowdfunding Dominique Legeais, Université Paris Descartes, Directeur du CEDAG
  • 14h-  L’ubérisation de la santé Clémentine Lequillerier, Université Paris Descartes IDS
  • 14h30- L’ubérisation du droit Rafael Amaro, Université Paris Descartes, CEDAG

III-Les risques  de « l’Uberisation »

  • 15h - Ubérisation de l’économie et droit de la concurrence Martine Béhar-Touchais, Université Paris 1 – Ecole de droit de la Sorbonne, Directrice de l’IRJS.
  • 15h30 -  Ubérisation de l’économie et droit de la consommation Juliette Sénéchal, Université de Lille. 
  • 16h30- Ubérisation de l’économie et droit social Thomas Pasquier, Université d’Amiens. 
  • 17h- Ubérisation de l’économie et droit fiscal  Régis Vabres, Université de Bourgogne. 
  • 17h30 : Ubérisation et difficultés de l’entreprise Philippe Roussel Galle, Université Paris Descartes, CEDAG
  • 18h- La blockchain : Vers une nouvelle "ubérisation" ? Célia Zolynski, Université Versailles Saint Quentin Paris Saclay, D@nte, Cnnum. 
  • 18h30- Propos Généraux et droit de réponse Grégoire Kopp, Directeur de la communication, Uber France
  • 18h45- Propos Conclusifs Laurent Grandguillaume, Député de Côte d’Or, membre de l’observatoire de l’Ubérisation

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Pièces jointes :

  • Date de Publication: 28/11/2016
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BCG pour Uber sur la filière VTC : le cabinet de conseil BCG publie une étude sur le poids économique de la filière des VTC à la demande d'Uber. La filiale française de la start-upcalifornienne a commandé une étude sur le poids économique de la filière à un cabinet de conseil prestigieux, le Boston Consulting Group (BCG), pour étayer son propos. L'impact est particulièrement net en Ile-de-France, qui concentre 90 % de l'activité des VTC.

A retenir :

  • Les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) ont déjà créé plus de 20.000 emplois
  • ils pourraient en générer des dizaines de milliers d'autres d'ici à 2022 si les pouvoirs publics ne brident pas cet essor avec une réglementation malthusienne
  • la filière VTC représente 800 millions d'euros en 2016, contre 15 millions seulement en 2013.
  • cette croissance est jusqu'à présent restée cantonnée à l'Ile-de-France, qui concentre 90 % de l'activité.
  • Les VTC représentent 2 % du PIB francilien et 6 % de sa croissance.

L'effet emploi dans la région est encore plus marqué : « En juin 2016, 22.000 personnes exerçaient l'activité de chauffeur privé en Ile-de-France et dans les grandes agglomérations françaises », estime le BCG. Surtout, 15 % des créations nettes d'emploi au premier semestre 2016 viendraient de la filière VTC, la proportion atteignant même 25 % en Ile-de-France. « Entre 8.000 et 11.000 chauffeurs déclarent qu'ils étaient auparavant sans activité, dont environ un tiers depuis plus d'un an », relève le cabinet.

Cette croissance échevelée du secteur devrait se poursuivre, estime Sylvain Duranton, directeur associé au BCG. Il estime que, à terme, la filière VTC pourrait peser 3,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires, représenter 80.000 chauffeurs professionnels (certains étant à la fois taxis et VTC), et générer 1,3 milliard d'euros de recettes fiscales supplémentaires, essentiellement par la TVA.

L'étude comporte toutefois quelques éléments embarrassants pour le camp des VTC. Si l'essentiel de leur croissance provient d'une augmentation de la mobilité, une petite part de l'activité a été grignotée sur celle des taxis : ces derniers ont vu leur activité baisser de 15 % depuis 2013. Jusqu'ici, Uber s'était acharné à nier ce phénomène.

Par ailleurs, le revenu net d'un chauffeur VTC indépendant se situe en moyenne entre 1.400 et 1.600 euros net pour un temps plein, ce qui peut se traduire par un revenu horaire assez faible au vu des journées à rallonge de certains chauffeurs.

L'étude du BCG révèle également l'ampleur qu'a prise dans le secteur le recours au statut Loti (en théorie réservé au transport collectif) pour contourner la réglementation et augmenter l'offre : les Loti représentent aujourd'hui les deux tiers des chauffeurs, contre un tiers seulement de VTC en bonne et due forme.


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  • Date de Publication: 28/11/2016
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De la transformation digitale aux nouvelles formes de conseil, il n’y a qu’un pas !

Venez découvrir comment consommer le conseil ou vendre votre expertise à l'heure et à la demande, avec Innoprag à Paris la matinée du jeudi 24 novembre 2016 !

Participez aux tables rondes , retours d'expérience et débats sur les marketplaces de conseils et sur plateforme INNO'T, animées par Francis Pisani.

Grégoire Leclercq sera présent sur la table ronde "Intermédiation : impacts fiscaux, sociaux, réglementaires"

Venez échanger avec le speaker Stéphane Distinguin fondateur et CEO de FABERNOVEL.


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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