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Le 1er salon grand public de l'économie collaborative et du partage

Share Paris c'est :

  • 3 jours pour vivre et découvrir de nouveaux modes de vie collaboratifs
  • un « Palais de la découverte de l’économie du partage » qui réunit en un seul lieu tous les bons plans, projets, usages, innovations, initiatives et acteurs de l’économie collaborative et du partage.
  • 3 journées grand public les 22,23 et 24 septembre 2017
  • Des conférences et débats dédiés au secteur de l’éducation, aux acteurs territoriaux, aux acteurs de la ville de demain et à l’entreprenariat des jeunes dans le secteur de l’économie collaborative

Précarité ou réel emploi ? La vérité, rien que la vérité sur le monde caché des travailleurs des plateformes

Nous aurons la chance d'animer une conférence débat autour du sujet des travailleurs indépendants.

  • qui sont ces travailleurs indépendants ?
  • combien gagnent-t-ils ?
  • comment sont-ils protégés ?
  • quelles actions sont mises en oeuvre par les plateformes pour les accompagner ?

Avec la participation et l’intervention de :

  • Nicolas BREUIL, Directeur Marketing, Stuart
  • Vincent HUGUET, Fondateur d’Hopwork
  • Sergine DUPUY, Fondatrice,  RedPill SAS, DG BeeBoss et Administrateur de l’Observatoire de l’Ubérisation
  • Florent MALBRANCHE, Fondateur, Brigad
  • Echanges animés par Grégoire LECLERCQ, Co-Fondateur de l’Observatoire de l’Ubérisation et Président de la Fédération des Auto-entrepreneurs

Infos pratiques

  • Adresse : Espace Champerret – 6, rue Jean Oestreicher – 75017 Paris
  • Lieu : Espace de conférences
  • Horaires : 12:00 - 13:00
  • Billets sur http://www.shareparis.com/billetterie/

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  • Date de Publication: 11/09/2017
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Ils sont quelques dizaines, ce dernier lundi d'août, venus battre le pavé bordelais de la place de la Victoire. La mal nommée, pour eux, tant leur combat semble perdu d'avance; ces coursiers à vélo, «partenaires» de la société de livraison de repas à domicile Deliveroo, incarnent les dérives de «l'uberisation» de la société.

L'enseigne vient de faire passer une directive claire : tous les livreurs seront rémunérés à la course et non plus à l'heure. Jusque-là, les plus anciens, embauchés avant août 2016, étaient payés 7 euros de l'heure, plus de 2 à 4 euros de primes horaires. Désormais, leur salaire s'alignera sur ceux des nouveaux venus. Soit 5 euros la course en province, et 5,75 euros à Paris. «Cela ne concerne que 8 % des 7500 livreurs», assure Deliveroo, qui précise « vouloir homogénéiser l'ensemble des contrats». « L'année dernière, j'ai travaillé entre trois et quatre heures chaque soir, après la fac, pour environ 7 ou 8 courses,explique Marie, 20 ans, qui suit des études de lettres. En tout, je devais bosser 70heures par mois, pour un revenu de 750-800 euros. A ça, il faut enlever l'entretien du vélo, les charges d'auto-entrepreneur... Au final, on s'en sort tout juste.

On ne se plaint pas du système qu'on a accepté en l'intégrant, mais si Deliveroo ne tient pas les promesses faites en matière de minimum horaire... » «La réalité, c'est que l'entreprise baisse les rémunérations et annule les primes sans aucune concertation», déplore Arthur Hay. A 28 ans, ce titulaire d'un master de gestion de projets humanitaires est coursier depuis un an et demi. Mais il ne roule plus pour Deliveroo. Parce qu'il avait pris la tête de la fronde à Bordeaux, point de départ d'un mouvement de grogne qui a ensuite gagné Paris, Nantes et Lyon, il a été écarté en février. Comme tous ceux qui se sont rebellés.

«On cumule tous les inconvénients du salariat - entre autres une "hiérarchie" qui nous traite plus bas que terre - et ceux de l'auto-entreprise, puisqu'on n'a aucune sécurité, qu'on ne cotise pas, qu'on n'a pas le droit au chômage si l'on part... Aujourd'hui, cela nous touche, nous, mais il nefaut pas se tromper, prévient Arthur Hay. Demain d'autres métiers seront confrontés aux mêmes problématiques. Nous sommes le laboratoire des réformes à venir. »

Les VTC hier, les cyclistes aujourd'hui, et «demain les coiffeurs, les guides touristiques, etc. seront confrontés à cette nouvelle forme d'économie», ajoute Grégoire Leclercq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs, cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Pour lui, «c'est incontestable, ce mode de fonctionnement entre une entreprise et ses partenaires va se généraliser. Or ce système est à cheval entre deux modèles qui s'opposent frontalement : celui du salariat et celui de l'indépendance totale». Que se passera-t-il le jour où un livreur victime d'un grave accident du travail se retournera contre la plate-forme dont il dépend ? «Evidemment, le salariat les protégerait complètement, explique Grégoire Leclercq. Mais ces structures n'ont pas la solidité financière pour assumer une requalification » de leurs partenaires cyclistes en salariés. «Elles seraient tuées dans l'instant», prévoit-il. Comment améliorer le système? «Il faudrait que les plates-formes acceptent de contribuer à une série deservices : comités d'entreprise, mutuelle prévoyance, allocation-chômage, etc. répond le cofondateur de l'Observatoire de l'uberisation. Cela a un coût, mais il est maîtrisable, et ça aurait le mérite de mieux protéger les travailleurs tout en les fidélisant. Car malgré tout, la concurrence existe entre lesplates-formes pour attirer les meilleurs. »


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  • Date de Publication: 28/07/2017
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Rien ne semble arrêter la croissance de l'économie collaborative ! Dans une nouvelle étude, l'institut britannique Juniper Research prévoit que l'économie du partage va dégager un chiffre d'affaires de 40,2 milliards de dollars en 2022, contre 18,6 milliards de dollars cette année. "L'adhésion aux services de l'économie du partage a considérablement augmenté", observent les auteurs de l'étude.

Selon Juniper Research, le secteur des transports demeurera en tête de l'économie du partage à l'avenir. L'institut constate également que les grands noms de l'économie du partage parviennent à renforcer encore leurs positions au fil du temps. "La part de marché prise par Uber et Lyft atteint aujourd'hui 30% par trajet, ces plateformes parvenant à capitaliser sur leur réseau de chauffeurs", explique Juniper Research.

Même chose pour Airbnb qui reste solidement leader sur le marché de la location d'appartements entre particuliers : le nombre d'annonces de location a augmenté d'un million entre 2015 et 2017, atteignant le cap des 3 millions, et la plateforme américaine devrait totaliser 5,3 millions de locations cette année.

Après les transports et la location de vacances, Juniper Research anticipe la montée en puissance d'un autre secteur de l'économie collaborative : le coworking et la location de bureaux entre entreprises.

"Le partage des espaces de travail via des plateformes comme WeWork et PivotDesk représente le prochain axe de croissance pour l'économie du partage, avec des étages entiers d'immeubles de bureaux équipés et prêts à être partagés", estime Lauren Foye, analyste chez Juniper Research.

Le coworking est promis à un bel avenir

Les grandes manœuvres sont d'ailleurs déjà en marche : en février dernier, Softbank a investi 3 milliards de dollars dans WeWork. Au total, le secteur du partage de bureaux pourrait représenter à lui seul un chiffre d'affaires de 10 milliards de dollars en 2022.

Bien que déjà impressionnantes, les prévisions publiées par Juniper Research sont en dessous de celles avancées par le cabinet de conseil PriceWaterhouseCoopers (PwC). Dans une étude présentée en septembre dernier, PwC estime que le chiffre d'affaires de l'économie collaborative va atteindre 83 milliards d'euros en Europe d'ici 2025, contre 4 milliards l'an dernier.

La différence s'explique par le périmètre et la méthodologie de chaque étude mais, pour les deux cabinets, la tendance de la "sharing economy" est clairement à une croissance forte.

A voir : la synthèse de l'étude


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  • Date de Publication: 24/07/2017
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  • Date de Publication: 15/06/2017
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Le Grand prix 2017 de La finance pour tous est un millésime très « high Tech » ! Bitcoin, Big Data, Uberisation, Blockchain… Les « nouveaux mots de l’économie » sont à honneur pour cette édition. Les gagnants seront récompensés le 15 juin prochain.

Grand prix 2017

Savez-vous expliquer simplement l’économie ? C'est le programme de la troisième édition destiné aux étudiants.

A vos crayons, tablettes, caméras ! Si vous aimez expliquer clairement, faire preuve de pédagogie. Si vous savez utiliser l’infographie, la vidéo pour éclairer les chiffres…

Si vous pensez comme nous qu’il est indispensable de comprendre les bases de l’économie pour exercer son rôle de citoyen, alors…

Participez à notre Grand prix pour tenter de gagner l’une de nos récompenses (1500 €, 1 000 €, un chèque livre de 500 €) et un stage.

Le thème 2017 : « Les nouveaux mots de l'économie »

Parce qu’il est de plus en plus indispensable, face à une économie mondiale complexe, à des marchés financiers souvent virtuels, de mieux connaître les avancées techniques et les nouveaux modes de financement.

Traiter des nouveaux mots de l’économie, c’est se pencher, par exemple, sur l’Uberisation, les BlockChain, les Fintech, le Big data, le Bitcoin, la Silver économie, le crowdfunding, l’économie collaborative, le Brexit…

Des termes souvent complexes… Et c’est justement le challenge à relever ! Soyez pédagogique, amusant et clair.

Près de 30 productions pédagogiques ont été réalisées par quelque 50 étudiantes et étudiants. Et le thème 2017, « les nouveaux mots de l’économie », les a particulièrement motivés.

Des profils très divers d’étudiants

Ecole de commerce, de journalisme, université, BTS… Les candidats viennent d’horizons très divers. La promotion de ce Grand prix a particulièrement été bien relayé par les sites des académies du ministère de l’Education nationale, puisque nous avons reçu 16 œuvres réalisées par des BTS. Et de nombreux étudiants ont choisi de réalisé des productions communes, permettant d’allier les compétences. 

Quatre Grand prix remis le 15 juin

Nouveauté pour cette année, nous avons choisi d’attribuer quatre prix :

  • Le premier prix d’une valeur de 1 500 €
  • Le deuxième prix d’une valeur de 1 000 €
  • Le prix Dunod (un chèque-livre de 500 €)
  • Le prix « coup de pouce » de La finance pour tous, en association avec l’Education nationale, (chèque-cadeau de 250 €)

Le prix « Coup de pouce » traite de l'Uberisation de l'Economie. Il donnera lieu à un échange avec Grégoire LECLERCQ, co-auteur de l’ouvrage « Uberisation, un ennemi qui vous veut du bien ? » (éditions Dunod), cofondateur de l’Observatoire de l'Uberisation et Président de la fédération des autoentrepreneurs.

La cérémonie aura lieu en présence de Christian NOYER et Rémy WEBER, Président du Directoire de La Banque Postale, sponsor du Grand prix,

Le Jeudi 15 juin à 18h00
A l’auditorium de La Banque postale
115 rue de Sèvres – 75006 Paris
Lignes 10 et 13 - métro Duroc


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  • Date de Publication: 05/06/2017
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Dans le cadre d'un atelier collaboratif mis en place à Valence autour des métamorphoses de l'emploi par le numérique, Pascal Terrasse, député fin connaisseur des mondes numériques s'est exprimé sur l'ubérisation pour le compte du Digital Society Forum.

Pascal terrasse est notamment l'auteur du Rapport sur l'économie collaborative.

En synthèse :

  • L'ubérisation de la société ne peut pas être vu simplement que comme le fait de tirer la société vers le bas mais une prise de conscience de l'émergence de nouveaux acteurs économiques.
  • Notre pays doit accompagner cet écosystème. La recherche doit être là.
  • La France et l'Union européenne doivent s'engager et être debout sur ces questions.
  • Les échanges valent mieux que les achats permanents de biens. L'acte de l'échange a plus de sens que celui de l'acquisition. L'usage prime sur la propriété. Avoir un bien rien que pour soi et l'utiliser peu, n'a aucune valeur. C'est une valeur fondamentale pour l'environnement et cela donne du sens à notre économie.

A propos de Digital Society Forum

Plateforme collaborative ouverte, le Digital Society Forum a été initié par Orange afin de donner à chacun des clés de compréhension pour mieux appréhender notre vie numérique. Le Digital Society Forum rassemble sociologues, universitaires et acteurs de la société civile autour de grands thèmes de la vie quotidienne. Cette vision croisée est ensuite partagée lors d'ateliers participatifs publics, en régions et à l'étranger, afin de proposer des pistes d'action à tous et pour tous. Le fonctionnement du Digital Society Forum repose sur une approche collaborative et participative et se traduit par différents événements :

  • Des tables rondes d’experts 
  • Des rencontres et ateliers ouverts à tous 
  • Des événements en ligne (forum de discussion, chat, etc…) 


L'Ubérisation selon Pascal Terrasse par digitalsocietyforum


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  • Date de Publication: 02/06/2017
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Grégoire Leclercq était l'invité de RTS le 18 mai 2017, pour évoquer l'Observatoire de l'Ubérisation. Au programme, l'ampleur du phénomène de l'ubérisation, ses enjeux de société, la protection de l'indépendant qui travaille en lien avec ces plateformes...


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Pièces jointes :

  • Date de Publication: 29/05/2017
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À la traîne en 2016, les grandes villes ont rattrapé leur retard en matière de consommation collaborative. C’est ce que révèle l’Indice urbain du partage de 2017, réalisé par le cabinet d’études économiques et de conseil Asterès. Indice qui pourrait tout aisni bien s'appeler Baromètre de l'Economie Collaborative.

5 catégories sont mesurées

En tête de l'indice urbain du partage, on retrouve Bordeaux pour la deuxième année. Le développement de cette économie du partage dans les agglomérations françaises a été mesuré par l’équipe du cabinet d'études économiques Asterès : les statistiques des principales plateformes d'échange entre particuliers sont désormais connues dans les 30 premières villes de France. 
  
Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories :

  • la vente de biens entre particuliers
  • les services entre particuliers
  • le partage de logement
  • le covoiturage
  • la location d’objets entre particuliers.

L'auteur de l’étude a rapporté à la population le nombre d'annonces sur les sites suivants :

  • LeBonCoin pour la vente 
  • Airbnb et LeBonCoin pour la location de logement 
  • Blablacar pour le covoiturage 
  • Allovoisins, Stootie et LeBonCoin pour les services 
  • Zilok, Ouicar et e-Loue pour la location d’objets et de véhicules

Bordeaux arrive en tête

Résultat : pour la deuxième année, la ville de Bordeaux arrive en tête de l’indice urbain du partage. Comme en 2016, Lille occupe la deuxième place du classement.

Paris et Lyon tiennent la 3e et la 4e place, en forte progression vs 2016, qui s’explique principalement par le développement de nouvelles plateformes de location d’objets entre particuliers, marché sur lequel les grandes villes sont très bien placées.

Quelques enseignements

  • L'utilisation des plateformes dépend fortement des situations géographiques et des besoins locaux qui en découlent (en matière touristique notamment)
  • Le succès des plateformes d’hébergement dans ces villes s’explique également par des prix élevés de l’immobilier.
  • L’utilisation de plateformes de covoiturage et de vente d’objets liée à des besoins locaux
  • Le bon développement de la vente d’objets entre particuliers est corrélé à la faiblesse des revenus. Amiens occupe la première place de cette catégorie, suivie de Reims et Tours. 

Pour comprendre l’évolution de ces nouvelles pratiques, cet indice de la consommation collaborative sera recalculé chaque année par le cabinet Asterès. Ce dernier espère à l'avenir pouvoir affiner ses statistiques en y incluant les petites villes.


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"L’UE devrait avoir pour objectif de récolter les bénéfices de l’économie "collaborative" tout en garantissant le respect d’une concurrence équitable, des droits du travail et des obligations fiscales."

Résoudre les "zones grises" de l'économie collaborative

Dans une résolution non contraignante adoptée mercredi 03/05/2017, les députés ont souligné la nécessité de résoudre les "zones grises" sur le plan réglementaire, qui provoquent des différences significatives entre États membres en raison des réglementations et jurisprudences nationales et locales. Ces nouveaux modèles d’entreprises vont des services de fourniture d’hébergement (par exemple Airbnb) aux trajets en voiture (comme Uber), en passant par les services domestiques.

Parmi les recommandations des députés figurent notamment les points suivants:

  • Fournisseurs particuliers vs professionnels: des critères effectifs pour distinguer les "pairs" (soit les citoyens qui fournissent des services de façon occasionnelle) des "professionnels" sont nécessaires, incluant des principes généraux au niveau européen et des seuils au niveau national (basés par exemple sur les revenus);
  • Droits des consommateurs: des informations doivent être fournies aux consommateurs quant aux règles applicables à chaque transaction et à leurs droits; les plateformes collaboratives devraient mettre en place des systèmes pour introduire les plaintes et résoudre les litiges;
  • Responsabilité: la Commission européenne devrait rapidement clarifier la responsabilité des plateformes collaboratives;
  • Droits des travailleurs: des conditions de travail équitables et une protection adéquate pour tous les travailleurs de l’économie collaborative devraient être garanties; les travailleurs devraient également pouvoir transférer et accumuler les notations et évaluations électroniques des utilisateurs - qui représentent leur "valeur marchande numérique";
  • Fiscalité: des obligations fiscales similaires devraient être appliquées aux entreprises qui fournissent des services comparables, que ce soit au sein de l’économie traditionnelle ou de l’économie collaborative; les députés plaident pour des solutions innovantes afin de renforcer le respect des obligations fiscales et appellent les plateformes à collaborer en ce sens.

Néanmoins, le règlement ne devrait pas limiter l’économie collaborative, affirment les députés, condamnant en particulier les règlementations imposées par certaines autorités nationales "qui cherchent à restreindre l’offre d’hébergement touristique mis à disposition".

Le rapporteur de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, Nicola Danti(S&D, IT), a déclaré

L’économie collaborative est un nouveau phénomène qui est source tant de nouvelles opportunités que de multiples défis. Nous avons, par conséquent, besoin d’une stratégie européenne pour ouvrir la voie à un ‘écosystème’ harmonisé et dynamique, composé de règles spécifiques et de principes généraux. Notre priorité devrait être de garantir une concurrence équitable entre les secteurs économiques traditionnels et le nouveau monde de l’économie collaborative, afin d’assurer un niveau élevé de protection pour les consommateurs et d’encourager un modèle collaboratif européen qui contribuerait au développement durable de la société européenne

Infographie

Que ce soit pour se déplacer, se loger ou trouver des financements, l’économie du partage fait désormais partie de notre quotidien : un Européen sur six a déjà utilisé une plateforme collaborative, et la France est l’État membre qui compte le pourcentage le plus élevé d’utilisateurs. Dans un rapport adopté ce 3 mai en commission du marché intérieur, les députés soulignent l’importance d’une stratégie européenne pour garantir le respect de la concurrence équitable et des droits du travail.

L’économie collaborative désigne un modèle d’offre, d’échange ou d’utilisation de services entre particuliers. Parmi les plates-formes les plus connues, on retrouve Uber, Deliveroo, Airbnb ou encore Blablacar. Ainsi, une transaction implique en général trois parties : le consommateur, le fournisseur et la plateforme qui peut obtenir une commission sur le paiement.

Pourtant, toutes les plateformes ne cherchent pas à générer du profit : certaines reposent par exemple sur les contributions volontaires de leurs utilisateurs. C’est le cas de Wikipedia, aujourd’hui plus grande encyclopédie au monde avec près de 5,4 millions d’articles disponibles en anglais.

Le succès de ces plateformes pose de nouveaux défis liés aux droits des travailleurs. Par exemple, les chauffeurs ou les livreurs ne sont pas directement des employés des plateformes. Les considérer comme des travailleurs indépendants permet aux plateformes de s’affranchir de garantir certains droits sociaux, tels qu’un salaire minimum.

A lire

  • Le rapport, adopté en commission parlementaire par 31 voix pour, 1 voix contre et 3 abstentions, sera mis aux voix lors de la session plénière des 12-15 juin.
  • Un sondage Eurobaromètre de 2016 a révélé qu’une personne sur six dans l’UE avait déjà eu recourt à des plateformes collaboratives. Ce rapport représente la réponse du Parlement à la communication de la Commission sur un agenda européen pour l'économie collaborative.
  • L'infographie

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Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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