Déménagement

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  • Date de Publication: 02/06/2017
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Grégoire Leclercq était l'invité de RTS le 18 mai 2017, pour évoquer l'Observatoire de l'Ubérisation. Au programme, l'ampleur du phénomène de l'ubérisation, ses enjeux de société, la protection de l'indépendant qui travaille en lien avec ces plateformes...


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  • Date de Publication: 31/05/2017
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Jobijoba présente le premier « Baromètre 2017 du Jobbing »

Jobijoba, leader de la recherche d’emploi sur internet en France, présente le « Baromètre 2017 du Jobbing ». Il s’agit d’une première étude consacrée à l’offre de petits boulots en France et tirée de l’analyse d’un million d’offres d’emploi en ligne en avril 2017 sur www.jobijoba.com . Alors que le Jobbing s’affirme comme une nouvelle tendance sociétale, ce baromètre vise à donner une photographie fidèle des types de missions proposées, de leur durée et de leur localisation. Il permet aussi de mieux cerner le profil de ces jobbeurs et des missions les plus recherchées par ces derniers.

Définition du jobbing

Le phénomène du Jobbing trouve son origine dans la volonté de particuliers de confier, faute de temps ou de compétences, des missions à la tâche à des candidats disponibles. Complément de revenu, job étudiant, job d’été, entraide ou véritable choix de vie… le Jobbing s’adresse à un public très large, aux motivations et aux compétences variées : salariés, indépendants, étudiants, retraités… Tendance de fond, le Jobbing constitue une nouvelle forme de travail. De plus en plus de salariés, baptisés « slashers » dans les pays anglo-saxons, choisissent d’occuper plusieurs emplois ou même plusieurs professions simultanément. La Dares estimait en 2014, à environ 1,4 million les actifs français exerçant plusieurs activités. Environ 8 slashers sur 10 occupent déjà un emploi en CDI. Le Jobbing ne signe donc pas l’arrêt de mort du CDI, mais apparaît plutôt comme une manière de gérer sa carrière et ses revenus différemment. On peut aussi déceler dans cette tendance une conséquence de la montée en puissance des temps partiels et de la nécessité de trouver des moyens d’augmenter ses revenus.

Les principales conclusions


● On comptait 46 855 annonces de petits boulots payés à la tâche ou à la mission en avril 2017, ce qui représente près de 5 % de l’ensemble des offres d’emploi en ligne 1 .
● Le déménagement-bricolage-jardinage constitue la catégorie de mission la plus proposée sur le marché du Jobbing avec 49,1 % des offres devant le baby-sitting (35,7 %) et le ménage (6,6 %).
● Les jobbeurs recherchent, pour leur part, en priorité des missions de ménage et d’aide à la personne (24,8 %), d’hôte(esse) dans l’événementiel / extras (17 %) et de soutien scolaire (14,2 %).
● L’Ile-de-France concentre 20 % des offres de petits boulots suivi par Rhône-Alpes (14 %) et Pays-de-la-Loire (7%).
● La durée de vie moyenne d’une annonce de petit boulot est de 48 heures.
● Le diplôme et l’expérience ne sont pas déterminants dans le recrutement pour les missions de Jobbing. La disponibilité des candidats reste prioritaire.
● Les missions sont principalement payées à la tâche ou à l’heure.


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  • Date de Publication: 29/05/2017
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À la traîne en 2016, les grandes villes ont rattrapé leur retard en matière de consommation collaborative. C’est ce que révèle l’Indice urbain du partage de 2017, réalisé par le cabinet d’études économiques et de conseil Asterès. Indice qui pourrait tout aisni bien s'appeler Baromètre de l'Economie Collaborative.

5 catégories sont mesurées

En tête de l'indice urbain du partage, on retrouve Bordeaux pour la deuxième année. Le développement de cette économie du partage dans les agglomérations françaises a été mesuré par l’équipe du cabinet d'études économiques Asterès : les statistiques des principales plateformes d'échange entre particuliers sont désormais connues dans les 30 premières villes de France. 
  
Le classement obtenu est la synthèse de cinq catégories :

  • la vente de biens entre particuliers
  • les services entre particuliers
  • le partage de logement
  • le covoiturage
  • la location d’objets entre particuliers.

L'auteur de l’étude a rapporté à la population le nombre d'annonces sur les sites suivants :

  • LeBonCoin pour la vente 
  • Airbnb et LeBonCoin pour la location de logement 
  • Blablacar pour le covoiturage 
  • Allovoisins, Stootie et LeBonCoin pour les services 
  • Zilok, Ouicar et e-Loue pour la location d’objets et de véhicules

Bordeaux arrive en tête

Résultat : pour la deuxième année, la ville de Bordeaux arrive en tête de l’indice urbain du partage. Comme en 2016, Lille occupe la deuxième place du classement.

Paris et Lyon tiennent la 3e et la 4e place, en forte progression vs 2016, qui s’explique principalement par le développement de nouvelles plateformes de location d’objets entre particuliers, marché sur lequel les grandes villes sont très bien placées.

Quelques enseignements

  • L'utilisation des plateformes dépend fortement des situations géographiques et des besoins locaux qui en découlent (en matière touristique notamment)
  • Le succès des plateformes d’hébergement dans ces villes s’explique également par des prix élevés de l’immobilier.
  • L’utilisation de plateformes de covoiturage et de vente d’objets liée à des besoins locaux
  • Le bon développement de la vente d’objets entre particuliers est corrélé à la faiblesse des revenus. Amiens occupe la première place de cette catégorie, suivie de Reims et Tours. 

Pour comprendre l’évolution de ces nouvelles pratiques, cet indice de la consommation collaborative sera recalculé chaque année par le cabinet Asterès. Ce dernier espère à l'avenir pouvoir affiner ses statistiques en y incluant les petites villes.


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"L’UE devrait avoir pour objectif de récolter les bénéfices de l’économie "collaborative" tout en garantissant le respect d’une concurrence équitable, des droits du travail et des obligations fiscales."

Résoudre les "zones grises" de l'économie collaborative

Dans une résolution non contraignante adoptée mercredi 03/05/2017, les députés ont souligné la nécessité de résoudre les "zones grises" sur le plan réglementaire, qui provoquent des différences significatives entre États membres en raison des réglementations et jurisprudences nationales et locales. Ces nouveaux modèles d’entreprises vont des services de fourniture d’hébergement (par exemple Airbnb) aux trajets en voiture (comme Uber), en passant par les services domestiques.

Parmi les recommandations des députés figurent notamment les points suivants:

  • Fournisseurs particuliers vs professionnels: des critères effectifs pour distinguer les "pairs" (soit les citoyens qui fournissent des services de façon occasionnelle) des "professionnels" sont nécessaires, incluant des principes généraux au niveau européen et des seuils au niveau national (basés par exemple sur les revenus);
  • Droits des consommateurs: des informations doivent être fournies aux consommateurs quant aux règles applicables à chaque transaction et à leurs droits; les plateformes collaboratives devraient mettre en place des systèmes pour introduire les plaintes et résoudre les litiges;
  • Responsabilité: la Commission européenne devrait rapidement clarifier la responsabilité des plateformes collaboratives;
  • Droits des travailleurs: des conditions de travail équitables et une protection adéquate pour tous les travailleurs de l’économie collaborative devraient être garanties; les travailleurs devraient également pouvoir transférer et accumuler les notations et évaluations électroniques des utilisateurs - qui représentent leur "valeur marchande numérique";
  • Fiscalité: des obligations fiscales similaires devraient être appliquées aux entreprises qui fournissent des services comparables, que ce soit au sein de l’économie traditionnelle ou de l’économie collaborative; les députés plaident pour des solutions innovantes afin de renforcer le respect des obligations fiscales et appellent les plateformes à collaborer en ce sens.

Néanmoins, le règlement ne devrait pas limiter l’économie collaborative, affirment les députés, condamnant en particulier les règlementations imposées par certaines autorités nationales "qui cherchent à restreindre l’offre d’hébergement touristique mis à disposition".

Le rapporteur de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, Nicola Danti(S&D, IT), a déclaré

L’économie collaborative est un nouveau phénomène qui est source tant de nouvelles opportunités que de multiples défis. Nous avons, par conséquent, besoin d’une stratégie européenne pour ouvrir la voie à un ‘écosystème’ harmonisé et dynamique, composé de règles spécifiques et de principes généraux. Notre priorité devrait être de garantir une concurrence équitable entre les secteurs économiques traditionnels et le nouveau monde de l’économie collaborative, afin d’assurer un niveau élevé de protection pour les consommateurs et d’encourager un modèle collaboratif européen qui contribuerait au développement durable de la société européenne

Infographie

Que ce soit pour se déplacer, se loger ou trouver des financements, l’économie du partage fait désormais partie de notre quotidien : un Européen sur six a déjà utilisé une plateforme collaborative, et la France est l’État membre qui compte le pourcentage le plus élevé d’utilisateurs. Dans un rapport adopté ce 3 mai en commission du marché intérieur, les députés soulignent l’importance d’une stratégie européenne pour garantir le respect de la concurrence équitable et des droits du travail.

L’économie collaborative désigne un modèle d’offre, d’échange ou d’utilisation de services entre particuliers. Parmi les plates-formes les plus connues, on retrouve Uber, Deliveroo, Airbnb ou encore Blablacar. Ainsi, une transaction implique en général trois parties : le consommateur, le fournisseur et la plateforme qui peut obtenir une commission sur le paiement.

Pourtant, toutes les plateformes ne cherchent pas à générer du profit : certaines reposent par exemple sur les contributions volontaires de leurs utilisateurs. C’est le cas de Wikipedia, aujourd’hui plus grande encyclopédie au monde avec près de 5,4 millions d’articles disponibles en anglais.

Le succès de ces plateformes pose de nouveaux défis liés aux droits des travailleurs. Par exemple, les chauffeurs ou les livreurs ne sont pas directement des employés des plateformes. Les considérer comme des travailleurs indépendants permet aux plateformes de s’affranchir de garantir certains droits sociaux, tels qu’un salaire minimum.

A lire

  • Le rapport, adopté en commission parlementaire par 31 voix pour, 1 voix contre et 3 abstentions, sera mis aux voix lors de la session plénière des 12-15 juin.
  • Un sondage Eurobaromètre de 2016 a révélé qu’une personne sur six dans l’UE avait déjà eu recourt à des plateformes collaboratives. Ce rapport représente la réponse du Parlement à la communication de la Commission sur un agenda européen pour l'économie collaborative.
  • L'infographie

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L’Uberisation, expliquée en 3 minutes

A retenir :

  • Nous allons  vers une économie de services plutôt qu’une économie dite ou bien de production ou en tout cas de possession.
  • Nous avons en permanence des évolutions sociologiques en même temps que des évolutions dites de business models.
  • La « servicisation » est présente derrière ces modèles : elle permet à n’importe qui d’être producteur de services.
  • L’économie des services c’est l’arrêt des possessions et l’arrêt des usages. Le produit est désormais au service du service. 

 


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Une association Belge pour l'excellence

Bbest est une organisation Belge sans but lucratif qui a pour mission de promouvoir l’Excellence sur le territoire belge.

Organisation composée de près de 200 membres (toutes tailles, tous secteurs), elle est le point de rencontre des entreprises qui cherchent à exceller sur leurs marchés et dans leurs activités.

Bbest est également Partenaire National de l’EFQM (European Foundation for Quality Management) et représente celle-ci en Belgique.

Une conférence musicale, interactive et innovante

Le terme d’agilité a fait son apparition il y a quelques années dans le domaine du management et des ressources humaines. Pourquoi l’agilité favorise t-elle la performance ? Comment la développer dans son organisation ? Quels en sont les impacts sur le pilotage et le management des équipes ?

Pour aborder ces sujets d’actualité, Bbest organise le 19/05/2017 une journée de rencontres, d’exposés, d’échanges d'expériences et de débats à l’intention de professionnels pour qui l’Excellence constitue un moteur et une source d’inspiration.

Cet évènement sera également l’occasion d’acquérir ou de parfaire sa connaissance sur les stratégies et instruments qui permettent d’accroitre l’agilité de votre organisation.

A 15.00, grégoire leclercq viendra exposer sur le thème "UBERISATION : Un ennemi qui vous veut du bien ?"

Grégoire Leclercq est président de la FEDAE, membre du CODIR d'EBP, cofondateur de l'Observatoire de l’Uberisation.

En pratique

 


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  • Date de Publication: 15/05/2017
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Comment les plate-formes de services défient notre modèle social ?

Uber, Deliveroo, Airbnb... Les services issus de l'Internet sont très appréciés pour leur flexibilité mais ils exigent que chacun se transforme en entrepreneur indépendant. Un système difficilement compatible avec la solidarité nationale, basée sur le salariat. Comment évoluer ? 

Avec :

  • Bruno Teboul, philosophe, chercheur en data sciences, et auteur de "Ubérisation = économie déchirée ?" et "Robotariat : critique de l'automatisation de la société"
  • Grégoire Leclercq, cofondateur de l'observatoire de l'Uberisation, auteur de "Ubérisation : un ennemi qui vous veut du bien ?"

Ils sont tous deux membres de l'Observatoire de l'Ubérisation.

Evénement en partenariat avec Rue89 Strasbourg et animé par Pierre France.

Les auteurs dédicaceront leurs ouvrages à la fin de l'événement.

En pratique

  • Entrée libre (dans la limite des places disponibles)
  • https://www.facebook.com/events/617226311802851/ pour s'inscrire
  • Adresse : Le Shadok : Les Dock's 25 Presqu’île André Malraux, 67000 Strasbourg
  • Date et heure : jeudi 18/05 de 19h à 22h
     

 


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Les 1000 visages de l'Ubérisation

Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) Montargis-Gâtinais organise une conférence-débat sur le thème "Uberisation et économie participative" au Tivoli le 11 mai 2017 à 18h45.

Ce sujet vous intéresse, vous questionne, vous inquiète ou vous donne des idées ?

Venez comprendre les leviers, les enjeux, les risques ou les opportunités de ce sujet afin de pouvoir anticiper en toute connaissance de cause.

La conférence.qui sera animée par Grégoire Leclercq, cofondateur de l'observatoire de l'ubérisation

Elle sera suivie d'une table ronde en présence de chefs d'entreprises (BTP, Déménagement, Taxi, ..) et de personnalités politiques locales (Président du Conseil Régional, Député-Maire, ..)

Les échanges se poursuivront lors du cocktail dînatoire (35 €)

Pour plus de détails :

  • https://www.facebook.com/cjd.montargis/
  • http://montargis-gatinais.cjd.net/
  • par teléphone : 06 20 35 86 05

La conférence-débat est gratuite mais nécessite une inscription.

Le nombre de  places est limité, ne tarder pas à vous inscrire sur https://www.weezevent.com/uberisation


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A PROPOS

Animé par la Fédération Nationale des auto-entrepreneurs (FNAE), cet observatoire a pour but d'analyser l'ubérisation, d'apporter un constat précis et de proposer des pistes de réflexion autour de la réforme du code du travail, du dialogue social, de l'évolution du Droit, de la protection des travailleurs affiliés aux plateformes...

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